HUESERA (aka The Bone Woman) de Michelle Garza Cervera (Mexique / Pérou)

HUESERA: THE BONE WOMAN - Official Trailer (2023)

HUESERA: THE BONE WOMAN In Theaters February 10th and On Demand Everywhere February 16th Written and Directed by Michelle Garza Cervera Valeria, a young woman expecting her first child, becomes ...

https://www.youtube.com/watch?v=22g-vksXD8c

HUESERA (aka The Bone Woman) de Michelle Garza Cervera (Mexique - Pérou)

2023 – 97 minutes – fantastique / horreur / drame

Avec Natalia Solian, Alfonso Dosal, Mayra Batalla, Mercedes Hernandez …

Distributeurs: XYZ Films, The Festival Agency

Disponible sur la plateforme Shadowz.

Synopsis : Valeria réalise enfin le rêve de son couple : devenir mère. La grossesse ne se déroule hélas pas du tout comme prévu. Elle perd du poids, sent et entend ses os craquer sans raison, sans parler des hallucinations qui la poursuivent en tout lieu.

Huesera, qui a fait un joli tour dans les festivals, est le premier long-métrage de la réalisatrice mexicaine Michelle Garza Cervera.

Huesera a été sélectionné au Pifff, au Feffs, au Nifff, à Sitges (meilleur film Blood Window Award) et j’en passe. Bref, le film a craqué ses os un peu partout dans le monde.

Mais alors, de quoi cela parle Huesera qui signifie ‘fabricant d’os’ en espagnol ?

Valeria est issue d’une famille péruvienne très croyante. Alors quand elle va être prête à devenir maman, elle va faire une excursion jusqu’à une statue religieuse protectrice en haut d’une montagne. Et Valéria a bien fait, car entre deux parties de jambes en l’air avec Raul, elle est devenue enceinte avec tous les changements que cela implique … dont un traumatisme qui va resurgir du placard, tel un croquemitaine. Quand Valéria est angoissée, elle ne peut s’empêcher de faire craquer les os de ses doigts qui développent un son non sans lui rappeler la scène traumatisante de son enfance …

Huesera joue sur plusieurs cartes d’interprétations. Soit Valéria est schizophrène, soit elle a vraiment un mauvais karma et un esprit lui joue des tours. Ne serait-ce pas l’esprit de cet enfant tombé dans les escaliers ? La réalisatrice Michelle Garza Cervera ne donne pas toutes les réponses et laisse le spectateur se faire sa propre idée à ce sujet.

Valéria est proche de l’hystérie quand elle voit des ombres planées autour d’elle et de son bébé. La sécurité de l’enfant est mise à défaut. Comme Valéria ne se croit pas folle, elle va faire appel à une sorte de secte qui va pratiquer un exorcisme pour la débarrasser de cet esprit maléfique.

Valéria navigue dans des eaux troubles, celles de la culpabilité, celles de la sexualité.

La réalisatrice accouche d’un premier film bien ancré dans le genre fantastique avec ses croquemitaines et autres monstres craquants ses os. Le « Sound-design » du film est de bonne facture. L’actrice est charismatique, mais le film pêche un peu au niveau du rythme et de l’originalité. Il y a du déjà vu ou alors une amorce de quelque chose de neuf qui fait l’effet ensuite d’un pétard mouillé. C’est dommage. Huesera n’est pas mauvais, mais il aurait pu être plus haletant et perspicace.

Huesera joue sur le folklore et les légendes urbaines mexicaines et péruviennes.

Mad Oliver

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Un seul fantasme peut donner à l’esprit humain le premier élan nécessaire, sans lequel le sommeil léthargique de la pensée humaine ne serait jamais perturbé.