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BIFFF 2018 – critique du long-métrage LA FEMME LA PLUS ASSASSINEE DU MONDE de Franck Ribière (Belgique / Etats-Unis / Royaume-Uni) :
Compétition Européenne
Année : 2018
Durée : 102 minutes
Genre : thriller - drame
Synopsis : La femme la plus assassinée du monde raconte l’histoire de Paula Maxa, de son vrai nom Marie-Thérèse Beaux, actrice vedette du fameux théâtre Grand-Guignol dans le Pigalle des années 1930. Elle est morte plus de dix mille fois … sur scène et a connu une vie amoureuse assez tumultueuse.
La Femme la plus Assassinée du Monde est le premier long-métrage du réalisateur Franck Ribière (Producteur de nombreux films, dont Musaranas, Les Sorcières de Zugarramurdi, Balada Triste, La Meute, Cellule 211, A l’Intérieur …)
Le film est inspiré de la vie de Marie-Thérèse Beau qui interpréta Paula Maxa de 1917 à 1933 au Grand-Guignol.
La Femme la plus Assassinée du Monde est produit par Jean-Jacques Neira.
Sociétés de production : Fontana et Sinner Films.
Distributeur : XYZ Films
Anecdote : beaucoup d’acteurs viennent du milieu théâtral.
Festivals :
Sélection en avant-première mondiale au Brussels International Fantastic Film Festival 2018 (Belgique).
Avis : la séquence d’ouverture de La Femme la plus Assassinée du Monde installe un climat anxiogène et angoissant, pour ne pas dire terrifiant. Elle se déroule dans le brouillard, de nuit à l’effigie du film Fog de John Carpenter. Le spectateur assiste à une agression au couteau dans les rues de Paris, non loin du Grand-Guignol, où se déroule chaque soir un spectacle théâtral mettant en scène la mort du personnage Paula Maxa. Quand il n’y a plus de frontière entre le réel et l’imaginaire … Les spectateurs du Grand-Guignol raffolent de ces mises à mort sanglantes et tous les spectacles se déroulent à guichet fermé. Mais cela ne plaît pas à tous les habitants qui viennent manifester devant l’entrée du théâtre. En effet, pendant que Paula Maxa se fait tué chaque soir d’une mort différente, un tueur en série sévit dans les rues de Paris. Certains habitants pensent que le théâtre est responsable de ces agressions, avec ses représentations morbides qui tentent le Diable. C’est alors que Jean, un jeune journaliste vient enquêter dans les coulisses du Grand-Guignol …
La Femme la plus Assassinée du Monde est un très bel hommage au Grand-Guignol, dont les techniques de faux sang sont encore utilisées de nos jours dans les films, et surtout un très bel hommage à l’actrice Marie-Thérèse Beau qui interpréta Paula Maxa durant sept années (Elle a été mise à mort plus de trente mille fois, où elle aura été flagellée, martyrisée, coupée en tranches, recollée à la vapeur, passée au laminoir, écrasée, ébouillantée, saignée, vitriolée, empalée, désossée, pendue, enterrée vivante, bouillie au pot-au-feu, éventrée, écartelée, fusillée, hachée, lapidée, déchiquetée, asphyxiée, empoisonnée, brûlée vive, dévorée par un lion, crucifiée, scalpée, étranglée, égorgée, noyée, pulvérisée, poignardée, revolvérisée et violée.). Dans le film, c’est la remarquable actrice Anna Mouglalis qui interprète Paula, un personnage complexe suite à un traumatisme d’enfance. Son timbre de voix grave est magnifique. A ses côtés, Niels Schneider interprète Jean, le jeune journaliste qui enquête sur les meurtres et le lien possible avec le Grand-Guignol. A leurs côtés, Eric Godon dans le rôle de Georges, ainsi que Michel Fau dans le rôle d’André (Magnifique). A noter également l’apparition de Jean-Jacques Rausin (Je me Tue à le Dire de Xavier Seron) en journaliste.
En termes d’autre référence de films, je citerai The Limehouse Golem de Juan Carlos Medina.
Note : 7,5/10. La Femme la plus Assassinée du Monde est un film sensationnel reconstituant un Paris des années 1930. Le film donne envie d’en savoir encore plus sur le théâtre Parisien Grand-Guignol qui a exploité les peurs du passage à un nouveau siècle (du dix-neuvième siècle au vingtième siècle). La photographie de Laurent Barès (The Divide, La Meute, Frontière(s), A l’Intérieur) est superbe. Dommage que le film ait certaines longueurs (Je pense à la scène où Paula Maxa et Jean sont allongés sur un lit gigantesque qui n’arrête pas de tourner et tourner … argh, ça fout la gerbe!). Le résultat est plutôt bon, même assez bon pour un premier long-métrage. Anna Mouglalis est impressionnante. Il y a une maitrise de la mise en scène, ainsi que de la direction des acteurs. Franck Ribière est un producteur qui compte beaucoup dans le cinéma de genres, mais c’est aussi un réalisateur à surveiller de près. La Femme la plus Assassinée du Monde sera diffusé sur Netflix. Merci au BIFFF de nous l’avoir présenté sur grand écran!
Mad Olive
La scène du lit interminable ...
Du gore ?
Encore du gore ?
Attention, j'ai l'oeil !
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La Femme La Plus Assassinée Du Monde
La Femme La Plus Assassinée Du Monde. 1.8K likes. Film de Franck RIBIERE avec Anna Mouglalis, Niels Schneider, André Wilms, Michel Fau, Julie Recoing, Sissi Duparc, Bruno Blairet, Eric Godon - EN...
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