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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


BIFFF 2018 : programme de la compétition Méliès d'Argent (Meilleur film fantastique européen)

Publié par lecinemadolivierh sur 2 Avril 2018, 15:36pm

Catégories : #BIFFF 2018, #Brussels International Fantastic Film Festival 2018, #Méliès d'Argent, #Charismata, #Killing God, #Painkillers, #Cold Skin, #Xavier Gens, #The Cured, #Snowflake, #Ederlezi Rising, #Errementari, #La Femme la plus Assassinée du Monde, #Frontier, #How to Talk a Girl at Parties, #Party Hard, Die Young

BIFFF 2018 : programme de la compétition Méliès d'Argent (Meilleur film fantastique européen)

Demain débute la trente-sixième édition du Brussels International Fantastic Film Festival, le BIFFF, dont voici le programme de la compétition européenne, la compétition Méliès :

 

CHARISMATA d'Andy Collier et Toor Mian

Pitch : Allez ma grande, tu peux le faire : on vient de retrouver un autre macchabée avec des organes en moins. Respire. Vu l’ambiance «pentagramme à la craie et cire fondue», ça sent le rituel satanique à plein nez. Encore une fois… Et ne te soucie pas de tes connards de collègues de la section homicides. #Balancetonporc un autre jour. Quand tu auras du temps. Là, tu as un suspect dans ta ligne de mire, mais personne ne veut te croire. Sexe faible, mon cul, bande de borgnes ! Et ton divorce, tu le gères, ton divorce ? Bien sûr que non… Tout comme cette foutue maison que tu n’arrives pas à vendre. Tiens, un médoc bien-être arrosé de whisky. Ça t’aidera à y voir plus clair. Burn-out, burn-out, burn-out… Est-ce parce que les cadavres des rituels sataniques sortent littéralement des murs de ta chambre que tu ne parviens plus à dormir ? Réfléchis, pense, respire à fond. Une autre victime éviscérée comme un rat de labo vient de faire surface. Vraiment pas discret. Comme si l’on essayait d’attirer l’attention de quelqu’un… ou de quelque chose… Avec. Ces. Rituels. Sataniques. Mais personne ne te croit, Rebecca…

Note IMDB : 7,7/10 sur 25 notes.

 

COLD SKIN de Xavier Gens (Espagne)

Pitch : En 1914, alors que l’Europe s’apprête à se transformer en gigantesque carnage, un météorologiste est débarqué sur une île au large de l’Antarctique afin d’y étudier vents et courants durant un an. Et, à première vue, ça souffle tellement fort sur ce caillou paumé que son prédécesseur a tout simplement disparu, ne laissant derrière lui que des cahiers griffonnés d’annotations bizarres. La seule âme qui vive dans les parages, c’est Gruner, le gardien du phare. Ou plutôt un ermite peu commode qui a joliment décoré son phare avec des dizaines de pieux acérés. Probablement dans le but de pêcher la mouette sans trop se bouger, se dit naïvement notre nouvel arrivant. Mais, alors que la nuit tombe, ce dernier va très vite découvrir que son nouveau nid douillet bénéficie d’une vie nocturne particulièrement agitée, et ça n’a rien à voir avec l’ambiance fofolle de Mykonos. Que du contraire…

Note IMDB : 5,9/10 sur 3 560 notes.

 

THE CURED de David Frayne (Irlande)

Pitch : Quatre ans après une épidémie virale transformant les infectés en bouffeurs de cerveaux, un remède a enfin été trouvé. 75 % des malades sont en rémission totale et peuvent réintégrer la société civile. Senan fait partie du lot et, s’il est soulagé de retrouver sa belle-sœur et son neveu sans avoir envie de leur bouffer un bras, tout n’est pas rose pour autant : il est guéri certes, mais il n’a par contre rien oublié des actes atroces qu’il a commis et – pour corser sa réinsertion déjà difficile – certains radicaux non infectés voient cette soudaine main-d’œuvre supplémentaire comme des réfugiés viraux, dont il faut se méfier… hé bien, comme de la peste, justement. Un discours idéologique clivant et nauséabond qui risque fort d’être exacerbé par un autre secret vite balayé sous le tapis. Car, si 75 % des infectés ont été sauvés, que croyez-vous que l’armée va faire avec les 25 % restants ? Organiser une table ronde avec Amnesty International et Peta pour lancer une action « adopte un zombie » ? Naan, leur solution est bien plus définitive que ces considérations de bobos humanistes…

Note IMDB : 5,9/10 sur 457 notes.

 

EDERLEZI RISING de Lazar Bodroza (Serbie)

Pitch : La Terre, en 2148. Milutin est un astronaute chevronné de la corporation Ederlezi, et il vient de finir un entraînement de spartiate pour la mission la plus périlleuse de son existence : rejoindre l’Alpha du Centaure, seule exoplanète susceptible d’accueillir l’être humain. Mais le voyage va être très long pour Milutin, et la corporation Ederlezi décide de lui offrir un peu de compagnie afin de passer le temps : une androïde prénommée Nimani, façonnée selon le profil psychologique de Milutin. Ce dernier étant un misogyne pur jus, son Tamaguchi sexualisé risque de prendre cher. Et ça ne rate pas : à des milliers d’années-lumière de la Terre, Milutin se sent comme un véritable dieu avec sa télécommande qui gère les envies de Nimani. Celle-ci passera très vite de collègue à compagne, et de compagne à esclave sexuelle. Mais, s’il explose toutes les normes de la galanterie la plus élémentaire, Milutin sent bien que sa frénésie de domination ne sera jamais complète tant qu’il aura affaire à un software. Il décide donc de rebooter complètement sa créature afin de lui greffer la touche finale : de vraies émotions…

Note IMDB : 7,3/10 sur 113 notes.

 

ERREMENTARI de Paul Urkijo Alijo (Espagne)

Pitch : 19e siècle, dans un village de l’Alava qui traîne ses Basques dans une ambiance pas très olé olé, après la défaite de la première guerre carliste (oui, un peu de culture, ça fait toujours du bien). Alfredo, un officiel du gouvernement, vient d’y arriver et enquête sur le forgeron du coin, un certain Patxi qui vit en ermite dans sa tanière au fond des bois. Faut dire qu’en guise de paillasson Welcome, Patxi a hérissé des dizaines de cure-dents de deux mètres tout le long de sa propriété, et autant de pièges à loup à l’intérieur. Forcément, autant d’efforts pour éviter la journée portes ouvertes, ça fait jacter dans le village : les locaux abreuvent Alfredo de rumeurs concernant un pacte faustien que le forgeron aurait passé avec le Diable. Pire encore, lorsque des cris inhumains sont portés par le vent, certains vont même jusqu’à dire que Patxi – qui fait raisonnablement deux mètres de haut et qui a des troncs d’arbres en guise de cuisses – est en train de torturer le Malin pour non-respect du contrat. Évidemment, toutes ces rumeurs vont bon train à la buvette du coin, jusqu’au jour où une jeune fillette disparaît derrière les portes peu accueillantes de Patxi. Là, du coup, les habitants et Alfredo vont devoir mesurer la taille de leur cojones à celle de leur folklore : et donc, kicékiva en premier, finalement ?

Note IMDB : 6,5/10 sur 181 notes.

 

LA FEMME LA PLUS ASSASSINEE DU MONDE de Franck Ribiere (Belgique)

Pitch : Début 20e siècle, Paris. Le théâtre Grand Guignol et ses outrages quotidiens à la pudeur cartonne auprès du public, tout en suscitant l’indignation de l’intelligentsia de la capitale. On crie au scandale mais on fait la queue devant le théâtre, car tout le monde veut voir Paula Maxa, la fameuse Sarah Bernhardt de l’impasse Chaptal. Morte plus de 30.000 fois sur scène, Paula aura été flagellée, martyrisée, coupée en tranches, recollée à la vapeur, passée au laminoir, écrasée, ébouillantée, saignée, vitriolée, empalée, désossée, pendue, enterrée vivante, bouillie au pot-au-feu, éventrée, écartelée, fusillée, hachée, lapidée, déchiquetée, asphyxiée, empoisonnée, brûlée vive, dévorée par un lion, crucifiée, scalpée, étranglée, égorgée, noyée, pulvérisée, poignardée, revolvérisée et violée.  Et, pourtant, elle est toujours là… Mais le taulier du Grand Guignol veut aller encore plus loin, quitte à sacrifier son actrice vedette dans une dernière mise en scène. Un final absolument grandiose et unique. Mais y a-t-il quelque chose de pire que la mort ? Il semblerait que oui…

Note IMDB : nc

 

FRONTIER de Dmitriy Tyurin (Russie)

Pitch : Jeune homme d’affaires cynique, Mikhaïl Chourov est le genre de jeune loup aussi cultivé qu’un champ en friche. Acoquiné avec un promoteur immobilier sans scrupules, Chourov gère les fournitures de sable pour les futures cages à lapin de Saint-Pétersbourg. Mais l’une de ses carrières est à l’arrêt depuis que des militants l’y accusent de vouloir détruire un site historique. Chourov, franchement, les restes des soldats de l’Armée Rouge, il s’en bat complètement les blinis. Bien décidé à mater cette rébellion de nostalgiques, il fait tomber le costard et décide d’aller tailler le bout de gras sur place. Les yeux dans les yeux. Mais, une fois sur place, un éboulement soudain le projette dans un tourbillon temporel, et Chourov se retrouve sur le même site historique. À ceci près qu’on est désormais en 1943, autrement dit en plein cœur du siège de Leningrad, où les rives de la Neva s’apprêtent à devenir le tombeau ouvert de plus de deux cent mille soldats…

Note IMDB : 5,9/10 sur 9 notes.

 

HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES de John Cameron Mitchell

Pitch : Faire-part musical des années 70′ : le rock vient d’accoucher d’un bâtard primitif méchant et tonitruant. C’est le punk. Ce sont les Ramones, les Clash, les Stooges… On dégaine les pistolets du sexe, on fait sa langue de pute et on cuve sa gueule de bois en trois minutes top chrono ! Enn et ses potes, ils aiment ce son brut, ces soirées qui sentent la bière chaude et la pisse froide. D’ailleurs, nos trois lascars sont de sortie pour un pogo improvisé à Croydon, mais l’endroit qu’ils finissent par dénicher est tout sauf un temple du punk : à l’intérieur, les fêtards ressemblent tous à l’équipage du capitaine Kirk découvrant un morceau de Jean-Michel Jarre, tandis qu’Enn succombe très vite aux charmes de la délicieuse Zan et de son combi latex à faire vomir Vivienne Westwood. Et le courant passe super bien entre ces deux-là, Zan prenant soin de rassurer Enn en expliquant qu’ils ne sont pas une secte new age mais bien des extra-terrestres en voyage pédagogique, et qu’elle dispose de 48 heures pour observer les humains. Sautant sur l’occasion (chaque chose en son temps, n’est-ce pas !?), Enn se propose très vite comme guide du voyageur galactique afin de lui faire découvrir la seule chose qui vaille la peine sur cette Terre sans futur : le punk !

Note IMDB : 6,6/10 sur 703 notes.

 

KILLING GOD d'Albert Pinto et Caye Casas (Espagne)

Pitch : Il était une fois la nuit de la Saint-Sylvestre dans la campagne espagnole. Ana et Carlos, cousins ibériques des Bidochon, y ont loué une fermette rustique pour le réveillon mais, alors qu’ils s’affairent en cuisine avant l’arrivée des invités, l’ambiance est aux abonnés absents. Il faut dire que Carlos vient de tomber sur un SMS muy caliente envoyé par le patron de sa femme, qui lui donne envie de faire comme Puigdemont : déclarer son indépendance et se barrer fissa ! Il se dit qu’il n’a qu’à ronger encore son frein pendant cette dernière soirée avant d’aller voir les strip-teaseuses en homme libre ; mais il est très loin d’imaginer ce qui attend ces péquenauds en goguette après le pousse-café… En effet, deux heures après le début du bal des faux-culs, la porte des toilettes se met à trembler violemment et, dans un rayon de lumière orageux, apparaît celui qui aurait fait l’Homme à son image. Bon, on sent quand même bien le complexe de supériorité, car faut dire que monsieur Dieu est un nabot mal dégrossi qui se la joue hipster d’Emmaus. Il n’empêche : après un tour de passe-passe peu chrétien afin d’éviter tout doutage athéiste, monsieur Dieu annonce à ses ouailles la suite des festivités : Apocalypse pour tout le monde avant le lever du soleil ! Sauf que Carlos, lui, refuse de crever tant qu’il n’aura pas divorcé de cette Ana-couche-toi-là, quitte à contrarier Dieu et son petit jeu à la con…

Note IMDB : 6,9/10 sur 90 notes.

 

PAINKILLERS de Roxy Shih (Belgique)

Pitch : Suite à un accident de voiture qui a coûté la vie à son fils, John est victime d’une forme de stress post-traumatique extrêmement rare : tremblements incessants, nerfs à vif et maux de tête atroces. Voilà, désormais, le cocktail quotidien de ce chirurgien de renom. Il va sans dire que, si ses collègues compatissent, personne ne le laisse approcher à nouveau d’un bistouri… Prisonnier d’un corps qui ressemble au lapin Duracell en fin de vie, John va tout essayer afin de calmer ses douleurs : drogues, sédatifs pour chevaux, l’intégrale de Leonard Cohen, tout y passe mais rien ne fonctionne. Jusqu’au jour où, se blessant accidentellement à la main, il décide de sucer sa plaie. Déjà très content d’avoir réussi à viser sa bouche sans se barbouiller de sang, John découvre surtout que cette rasade d’hémoglobine fait disparaître d’un coup toutes ses douleurs… Mais, s’il croyait s’en tirer désormais avec un Yop au rhésus A+ chaque matin, John va vite comprendre sa vraie douleur : boire son propre sang pour se soigner ne marche qu’une seule fois. C’est un produit d’appel vicieux de Mère Nature, et il devra dorénavant se trouver du sang humain autre que le sien. Frais, de préférence…

Note IMDB : nc

 

PARTY HARD, DIE YOUNG de Dominik Hartl (Autriche)

Pitch : Comme chaque année, le mois de juillet est brutalement pris d’assaut par des milliers de jeunes diplômés, prêts à se montrer à la hauteur de l’éducation qu’on leur a inculquée : c’est-à-dire cuites en série, boîtes à capotes vidées comme des Tic Tac et fiestas débridées sur les rives paradisiaques de la Croatie. C’est grosso modo le programme de Julia et ses potes, avec un seul but : faire de ces vacances les meilleures qu’ils n’auront jamais passées. Et, si tout commence bien pépouze pour la petite bande, un cadavre va très vite refroidir les ardeurs de ces petits lapins chauffés à blanc. Pourtant, ils ne sont pas encore prêts à sacrifier leur forfait all-in, et ils mettent très vite ce drame sur le compte de la faute à pas de bol et autres «j’ai glissé, chef». Par contre, quand un deuxième macchabée s’échoue sur le bord de mer, la fête s’arrête brutalement pour tout le monde. Julia, enfin à jeun, se rend alors compte que les deux victimes font partie de leur bande. Parmi des milliers de fêtards, la coïncidence est quand même grosse… D’autant plus que la suite des évènements honorera le célèbre adage : jamais deux sans trois.

Note IMDB : 6,7/10 sur 34 notes.

 

SNOWFLAKE d'Adolfo Kolmerer et William James (Allemagne)

Pitch : Après avoir perpétré un carnage sans nom dans un kebab où la viande n’était pas à leur goût, Javid et Tan – deux frérots cherchant à venger la mort de leur famille – décident de s’enfuir dans une voiture volée. Chemin faisant, ils découvrent un scénario inachevé sur la banquette arrière. Un scénario qui traite justement de deux personnages, Javid et Tan, qui viennent de dézinguer tous les clients d’un kebab, qui décident de tirer une caisse et qui découvrent un scénario inachevé sur la banquette arrière… Si tous leurs faits et gestes – dialogues compris – sont pourtant bien écrits à l’avance, les deux frères ont du mal à se considérer comme de vulgaires seconds couteaux d’une série B. Ils décident alors d’aller taper la causette avec leur auteur, un petit dentiste de quartier qui pompe allègrement Tarantino pendant son temps libre. Niqués par l’absence d’effet de surprise et prévisibles comme des personnages au destin figé, Javid et Tan auront beau courir derrière leur libre arbitre, ces amateurs de kebab frais vont se manger une avalanche d’emmerdes scénarisées…

Note IMDB : 7,2/10 sur 204 notes.

 

Les pitch sont copyright Jonathan Lenaerts (Presse BIFFF).

Et s'il fallait en retenir que quelques-uns parmi ces dix longs-métrages européen en compétition : Snowflake, Killing God, Painkillers, Ederlezi Rising et Charismata.

Mad Olive

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