Critique de la mini-série BAD BANKS - saison 1 - de Christian Schwochow (Allemagne - Luxembourg)

Publié par lecinemadolivierh sur 6 Avril 2018, 08:32am

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Critique de la mini-série BAD BANKS - saison 1 - de Christian Schwochow (Allemagne - Luxembourg)

Bad Banks Trailer international 2018

The financial thriller series "BAD BANKS" celebrates the world premiere at the Berlinale - Berlin International Film Festival 2018. Are you ready to pay? Here comes the trailer! starring: Paula ...

https://www.youtube.com/watch?v=JCnqTrOGDuI

Critique de la mini-série BAD BANKS (saison 1) de Christian Schwochow (Allemagne - Luxembourg) :

Année : 2018

Durée : six épisodes de 50 minutes

Genre : drame – thriller - finance

Synopsis : Après avoir été virée à tort de Crédit International, une prestigieuse banque d'investissement luxembourgeoise, Jana Liekam, jeune banquière talentueuse, se voit offrir un emploi de rêve à Francfort sous la direction de Gabriel Fenger, responsable des services bancaires d'investissement chez Deutsche Invest. Alors que Jana parvient rapidement à impressionner Fenger et son équipe par sa passion et son ambition, elle se rend compte trop tard que Christelle Leblanc, son ancienne patronne chez Crédit International, a secrètement tiré les ficelles et manipulé Jana à son avantage …

Bad Banks est produit par Lisa Blumenberg et Nicolas Steil.

Sociétés de production : Letterbox Filmproduktion et Iris Productions.

Distributeur France : Federation Entertainment

Note IMDB : 8,2/10 sur 875 notes.

Avis : Bad Banks est une critique du monde de la finance mise à nue depuis les crises de 2007 et 2008. La série décrit assez bien ce monde de « loups assoiffés » par le pouvoir, du toujours plus sans aucune moralité (Paradis fiscaux, plans machiavéliques, …). Pour réussir, les salariés de ce milieu doivent être très ambitieux et faire une croix sur leur vie privée. Mais généralement, ils se font licencier une fois que l’entreprise a tiré tout ce qu’ils pouvaient lui donner ou bien suite à une mise en lumière d’une escroquerie où ils jouent le rôle des fusibles. On les retire de la société, même s’ils n’étaient pas responsables de l’escroquerie. Pour tenir le coup, nul doute, prise de substances illicites, immoralité et individualisme. Bad Banks est une fiction qui semble très proche de la réalité, du monde de la finance. Il s’agit de banque d’investissement, de constructions de produits financiers, pas toujours transparents, pour ne pas dire opaques et de la vente de ces produits au meilleurs prix. Des personnes empochent le gros lot, tandis que d’autres le perdent (Cas d’achats de produits toxiques). C’est la main invisible de la finance qui fait circuler l’argent d’une main à une autre. Il ne faut pas avoir de scrupule à vendre un produit pourri, même à un ami. C’est le monde impitoyable de la finance. Il n’y a pas besoin de connaître le milieu de la finance pour apprécier cette série assez réussie.

Les personnages sont attachants, à commencer par Jana interprétée par Paula Beer (Frantz de François Ozon), ou encore son responsable Gabriel Finger, interprété par Barry Atsma. Mai Duong Kieu campe Thao Hoang, une rivale de Jana à son arrivée dans la banque Allemande, puis devient son amie par la suite. Son personnage apporte un peu de piquant à la série. Il y a également Jean-Marc Barr (Le Grand Bleu de Luc Besson) dans le rôle du dirigeant de la banque. Marc Limpach interprète Luc Jacoby, un ancien collègue de Jana. Son personnage est intéressant, car il évolue plutôt bien dans ce monde cruel, où il cherche une certaine rédemption. Bref, le casting est assez bon avec des personnages secondaires attachants et développés.

Côté technique, Kyan Bayani assure la musique et Frank Lamm la photographie.

Pour la référence du film, impossible de ne pas citer Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese.

Note : 8,5/10. Bad Banks est une mini-série de six épisodes qui plonge le spectateur dans le monde cruel et immoral qu’est la finance, tout en détaillant un peu les différents jobs de ce milieu. La série mélange les genres, du thriller politique au drame. Il y a très peu de temps mort. Après un franc succès, la chaine de télévision allemande ZDF a annoncé qu’une deuxième saison va être développée.

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