Critique de NOE de Darren Aronofsky (Etats Unis)

Critique de NOE de Darren Aronofsky (Etats Unis) :

(Date de sortie en salle en France le 9 avril 2014)

Genre : fantastique

Sujet : Noé (Russel Crowe) voit son père se faire buter par des sauvages d’humains, voués à l’extinction de l’humanité. Noé grandit d’environ 30 années en une seconde (dans le film), et le voilà marié avec Naameh (Jennifer Connelly, déjà la femme de Russel Crowe dans Un Homme d’Exception de Ron Howard) et ses trois enfants. Noé a des visions apocalyptiques de la Terre, et le Créateur lui envoie des signaux dans ses songes afin de sauver, non pas ces cochons d'humains, mais les animaux. Pour cela il va construire une Arche, un gros bateau, du genre Titanic qui tient mieux sur l’eau, pour abriter les animaux du déluge qui se prépare. Mais, un invité de taille va se faire une place dans l’Arche …

Par le réalisateur de Pi, Requiem for a Dream, Black Swan (Nathalie Portman) et The Westler (Mickey Rourke).

Le directeur de la photographie, Matthew Libatique, n’est autre que le Directeur de photographie des films comme Black Swan, Cowboys et Envahisseurs, Iron Man 1 & 2, Le Nombre 23, She Hate Me, Gothika, Phone Game et j’en passe. Bref, ce n’est pas un bleu !

A noter les interprétations du grand père de Noé, Mathusalem par Anthony Hopkins et d’Ila (La fille adoptée par la famille Noé) par Emma Watson.

Noé est produit par Darren Aronofsky, Scott Franklin et Mary Parent. Les Sociétés de Production sont Disruption Entertainment, Nex Regency Pictures et Protozoa Pictures.

Le film est distribué par Paramount Pictures.

Nombre d’entrée en salle en France : 1 318 800 entrées. Ce qui est plutôt pas mal (Une recette française d’environ de 7,5 millions d’euros).

Note IMDB : 6/10 pour 148 217 votes des internautes. Une note assez moyenne dans l’ensemble.

Ma note : 4/10. Noé qui n’est autre qu’une adaptation libre de l’Arche de Noé, traine en longueur avec ses 138 minutes pour arriver à une embarcation des animaux dans un bateau. Le début est une copie conforme de Conan le Barbare, où un jeune adolescent, ici Noé, voit son père mourir devant ses yeux. Puis, on sent des influences du Seigneur des Anneaux pour les images de combat et la noirceur des images donnant un aspect Héroic Fantasy au film. Le serpent, Adam et Eve, les guerres que l’humain provoque sont au rendez-vous. L’homme est la cause de son extinction, thème principal également du film Les Fils de l’Homme d’Alfonso Cuaron (Gravity). Noé ou le navire perdu ? Je vous conseille le chef d’œuvre d’Aronofsky : Black Swan !

Olivier H.