Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog du cinema d' Olivier H

Le blog du cinema d' Olivier H

Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)

Publié par lecinemadolivierh sur 4 Juillet 2016, 19:13pm

Catégories : #Virtual Revolution, #Guy-Roger Duvert, #Mike Dopud, #Maximilien Poullein, #Jane badler

Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France) :

Date de sortie en France : 12 octobre 2016

Durée : 92 minutes

Genre : Science-fiction d'anticipation / fantasy

Synopsis : Paris, 2047. La majeure partie de la population passe son temps connectée, évoluant dans des univers virtuels, grâce à une technologie aussi sophistiquée qu’omniprésente. Nash (Mike Dopud), un agent de l’ombre, qui travaille pour l’une des plus grandes multinationales derrière ces réalités virtuelles, est dépêché afin d’enquêter sur les agissements d’un groupuscule terroriste dont l’objectif est de détruire l’intégralité du système afin de rendre sa liberté à la société…

Virtual Revolution est le premier long métrage du réalisateur français Guy-Roger Duvert, multi récompensé pour son court métrage médiéval Cassandra (Pas moins de 55 récompenses en festivals).

Virtual Revolution est un film de production française mélangeant les genres science-fiction d’anticipation et heroic fantasy. Du jamais vu en France ! Les films de science-fiction de production française se comptent sur les doigts d’une main qui en compte deux : La Soupe aux Choux de Jean Girault et Le Cinquième Element de Luc Besson. Le film s’annonce donc comme une véritable révolution de l’industrie cinématographique française. C’est même de l’inédit pour ce qui est d’un long métrage médiéval.

Virtual Revolution est produit par Guy-Roger Duvert et Olivier Biercewicz.

Les sociétés de production sont Lidderdalei Productions et Tachkent Productions.

Distributeur en France : Tachkent Productions.

En Festivals :

Virtual Revolution a été présenté pour la première fois en festival, au Dance With Films 2016 (DWF 2016) où il a remporté le Grand Prix ! Quelques jours après, Virtual Revolution a dix nominations au FilmQuest Festival 2016, où il repart avec les prix des meilleurs VFX, meilleure musique, ainsi que meilleur production design. Un très bon début en festival donc, pour ce film unique en son genre. A ce jour, Virtual Revolution compte 18 prix en festivals !

Mon avis : Sur papier le scénario de Virtual Revolution est de la pure science-fiction d’anticipation, que l’on a du mal à imaginer en film. Comment imbriquer dans un même film, de la science-fiction post apocalyptique avec de l’heroic fantasy ? Vous voyez un rapport entre ces deux mondes ? Et bien Guy-Roger Duvert a eu la très bonne idée de véhiculer entre ces mondes différents via la réalité virtuelle. Vous savez, le genre de jeux vidéo où des joueurs se connectent pour se rencontrer.

Dans Virtual Revolution, le héros Nash, interprété par l’acteur américain Mike Dopud (X-Men : Days of Future Past et la série Continuum) navigue entre un Paris futuriste en 2047, un monde médiéval ainsi qu’un monde post apocalyptique en se connectant à un système informatique. Le film rend hommage par cette occasion à des films comme Strange Days de Kathryn Bigelow, Matrix de Larry et Andy Wachowski, ou plus particulièrement au film japonais Avalon de Mamoru Oshii et à eXistenZ de David Cronenberg. Il y a aussi des films comme Blade Runner de Ridley Scott ou encore Le Cinquième Element de Luc Besson. De très bonnes références. Mais comment un « petit » film français peut arriver à rivaliser avec ces pointures ? Par le génie, la persévérance et le savoir-faire de Guy-Roger Duvert dans ce domaine. Un accro aux jeux vidéo, ainsi qu’aux jeux de rôles médiévaux grandeur nature.

Le monde post apocalyptique dans Virtual Revolution n’est pas sans rappeler le magnifique film de science-fiction District 9 de Neill Blomkamp. Les effets spéciaux époustouflants et supervisés par Matt Hoffman sont superbement réussis à condition de ne pas faire l’erreur de les comparer avec les effets spéciaux des Blockbusters américains dotés d’un budget beaucoup plus colossal ! Comparons ce qui est comparable. Le film est truffé d’effets spéciaux, sans en être indigeste. Un grand moment de cinéma ! Même si les images de synthèse des immeubles ajoutés dans le monde Paris 2047 contrastent un peu.

Le monde heroic fantasy rappelle lui Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson (Les jeux de lumières dans la forêt), la référence pour ce qui est de l’heroic fantasy. Ce monde peut se voir comme un prolongement du court-métrage Cassandra, où déjà il était question d’une amulette … Dans Virtual Revolution chaque monde a sa propre identité visuelle superbement bien travaillée par le directeur de la photographie Cyril Bron (Qui a mis également en image Cassandra). Le monde post apocalyptique est ténébreux, sombre et poussiéreux, tandis que le monde médiéval est beau et lumineux. Le film navigue entre ces deux mondes contraires.

Mike Dopud interprète assez juste le rôle de Nash, malgré un manque d’empathie au personnage qui semble-t-il a perdu un être cher dans le monde réel. Malgré cela, il porte à merveille le film sur ses épaules. Un bon premier rôle. Le Poulidor du film, est le personnage interprété par l’acteur français Maximilien Poullein : Morel. Son interprétation est impressionnante, tout en gimmicks. Un rôle complètement déjanté et décalé. Chapeau bas pour cette jolie interprétation. Jane Badler (Série V) est à sa juste image. Froide, séduisante, mystérieuse, on s’attend presque à voir Nash lui arracher la peau du visage pour y voir apparaître une tête de lézard ! Encore ici, un très bel hommage rendu à la série culte V. Sans oublier Emilien De Falco (Superbe dans le monde médiéval), Kaya Blocksage, Petra Silander, Nicolas Van Beveren

Mention spéciale également pour les costumes de Mathilde Fontaine et Rosalida Medina. Du joli travail encore dans ces mondes différents ayant chacun leurs caractéristiques. Les cascades coordonnées par Gil Demurger (Le Pacte des Loups) sont impressionnantes. Entre duel aux glaives, gun fight, combats corps à corps, cela est très réussi visuellement. Pif, paf, bang … ! La musique signée par Guy-Roger Duvert apporte toute une dimension au film. C’est de la grande musique de film (Et FilmQuest l’a bien remarqué), même si à certains moments, on ne l’entend pas beaucoup … Le son en basse saturée que l’on entend sur le générique du film est virtuose. La musique se mélange bien avec le son et les images du film.

Ma note : 8/10. Virtual Revolution est LE film français de science-fiction à ne surtout pas manquer à l’automne 2016 en France et dans le reste du monde ! Si vous aimez les films cités dans cet article, ne passez pas à côté, ce serait dommage. Pour une fois qu’un réalisateur mouille sa chemise (et beaucoup plus) pour distiller un film spectaculaire de très bonne qualité. Entre du grand divertissement et une réflexion sur le virtuel et l'avenir de l'être humain là-dedans ... Faudrait qu'un jour l’industrie cinématographique en France se réveille et appuie ces talentueux réalisateurs.

Je remercie chaleureusement Guy-Roger Duvert pour le lien privé du film (En attendant de le voir dans une grande salle parisienne !)

Olivier H.

Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)
Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)
Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)
Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)
Critique de VIRTUAL REVOLUTION de Guy-Roger Duvert (France)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
This activity would integrate the subjects of technology, social studies, mathematics, science, and language arts with the opportunity to create student-centered activity. Most educational technology experts agree, however, that technology should be integrated, significantly less a separate subject or as a once-in-a-while project, but as a tool to promote and extend student learning on a daily basis.
Répondre
O
Concerning selling a residence it's better to leave that art critics with the galleries. For instance, your "Dog's having fun with poker" and 5' tall in height velvet prints of Elvis is simply not what buyer's need. Think quick, classic and even neutral (absolutely yes, art will be neutral). Vistas, flowers, and abstracts are a terrific soften areas without detracting as a result of what the actual presents.
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents