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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


GODZILLA MINUS ONE de Takashi Yamazaki (Japon)

Publié par lecinemadolivierh sur 27 Janvier 2024, 15:40pm

Catégories : #Kaiju, #Godzilla, #Cinéma japonais, #Godzila Minus One, #Takashi Yamazaki, #Piece of magic entertainment

GODZILLA MINUS ONE de Takashi Yamazaki (Japon)

GODZILLA MINUS ONE de Takashi Yamazaki (Japon)

Date de sortie : 7 & 8 décembre 2023, puis du 17 au 31 janvier 2024

125 minutes – drame fantastique

Avec Ryûnosuke Kamiki, Minami Hamabe, Yûki Yamada

Productions: Tōhō Studios, Robot Communications

Distributeur France: Piece of magic entertainment

 

Synopsis : Le Japon se remet à grande peine de la Seconde Guerre mondiale qu’un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un kamikaze déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l’occasion de racheter sa conduite pendant la guerre.

 

Les studios Tōhō Studios et Robot Communications nous font un très beau cadeau pour le 70ème anniversaire du Kaiju (Bête étrange) Godzilla avec ce Godzilla Minus One. Le succès du précédent Godzilla, Shin Godzilla de 2016 avait ouvert la route. Les japonais se sont réappropriés leur Kaiju après un passage chez l’oncle Sam pas vraiment brillant pour ma part. Il faut dire que je ne suis pas trop fan des Godzilla. Enfin, les seuls que j’avais vus étaient les Godzilla produits par les Etats-Unis.

Le réalisateur japonais Takashi Yamazaki, dont son précédent long-métrage date de 2013, a frappé très fort avec ce blockbuster japonais d’un budget de 15 millions de dollars pour une recette supérieure à 100 millions de dollars. Un véritable carton, raz de marée !

Le point fort intéressant du film est que l’histoire commence le dernier jour de la seconde guerre mondiale. Le Japon perd la guerre face aux Américains qui ont eu une rage de dents post Pearl Harbor. Le Japon a perdu énormément de soldats pendant la guerre. Tous, presque, des kamikazes. Ces soldats qui sacrifient leur vie par exemple en écrasant leur avion, dépourvu de siège éjectable, sur des navires Américains. Les pertes tant humaines que matérielles furent énormes. Godzilla Minus One interroge sur ce mode opératoire suicidaire et de ses conséquences. Le personnage principal Koichi est un de ces kamikazes qui a su rester en vie mais à un coût, celui de la culpabilité et de la rédemption. Il continue de vivre, ou plutôt de survivre tel un zombie traînant des fantômes à se spieds. Même sa rencontre avec une jeune femme et un bébé ne l’humanisera pas plus. Il faudra qu’il reprenne les armes pour effacer sa dette. Ce Godzilla pourrait être perçu comme ce mal qui l’habite. Une sorte de « boogeyman » tout droit sorti de l’inconscient qui surgit à la suite d’un trauma. Koichi va en quelque sorte affronter ses démons face à ce Godzilla.

Godzilla Minus One est également un film qui parle des effets dévastateurs des bombes nucléaires qui ont traumatisé des générations japonaises. Hiroshima et de Nagasaki. Rappelez-vous que Godzilla est le fruit de ces frappes nucléaires. Elles ont réveillé ce monstre tout droit sorti des entrailles de l’océan, lieu où les combats japano-américains furent rudes. C’est une sorte de Krakken japonais des eaux.

Côté interprétation, les acteurs font le job, mais cela manque tout de même de ressenti d’émotion, alors qu’il y avait sujets. Dommage.

Par contre, les effets spéciaux ainsi que la musique sont de très bonnes qualités. Alors oui, Godzilla n’est pas présent à chaque image du film. Il apparaît périodiquement environ toutes les vingt-minutes pour une petite apparition, mais tellement gigantesque que les images sont gravées dans les rétines pour un bon bout de temps. Le film alterne entre développement des personnages et de l’histoire avec les apparitions du monstre. L’équilibre est assez bon, même si on en reprendrait bien volontiers une louche supplémentaire. Cela tombe bien, un second plat de résistance serait prévu !

Godzilla Minus One est déjà le film monstre de cette nouvelle année. Japon 1 – Etats-Unis 0. C’est du grand divertissement qualitatif ! Foncez !

Mad Oliver

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