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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


BIFFF 2018 : programme de la compétition 7ème Orbit

Publié par lecinemadolivierh sur 25 Mars 2018, 13:37pm

Catégories : #Festival, #BIFFF 2018, #Brussels International Fantastic Film Festival 2018, #Compétition 7ème Parallèle, #7th Orbit, #Bees Make Honey, #Blue my Mind, #Dhogs, #Freehold, #The Man with the Magic Box, #Marjorie Prime, #The Nightmare, #The Place, #Wrath of Silence, #Yurigokoro

BIFFF 2018 : programme de la compétition 7ème Orbit

Du 3 au 15 avril se déroulera la trente-sixième édition du Brussels International Fantastic Film Festival, dont voici le programme de la compétition 7ème parallèle (7th Orbit):

 

BEES MAKE HONEY de Jack Eve (Royaume-Uni)

Pitch : La perfide Albion, 1934. Nuit d’Halloween… Jeune mais richissime veuve, Honey organise comme chaque année une fête costumée absolument dantesque. Toute la bonne société est présente, picolant du Pétrus et du Dom Pérignon en costume de gorille ou de pirate. Ce soir, la bienséance restera au vestiaire. Mais, cette année, Honey a invité une personnalité très particulière : l’inspecteur Shoerope qui a la taille idéale pour enfiler un costume de cowboy, mais qui se verra surtout proposer une mission très délicate. Un an auparavant, le mari de Honey a été brutalement assassiné lors de cette même soirée. Le crime étant resté impuni, notre charmante hôtesse a décidé de renvoyer un carton d’invitation à toutes les grosses huiles présentes lors de ce drame funeste. À Shoerope, maintenant, de se fondre dans ce bal masqué (olé, olé ! Pardon…) et de cuisiner tous les suspects potentiels avant qu’ils ne tombent ivres morts par terre…

Note IMDB : 7/10 sur 8 notes.

 

BLUE MY MIND de Lisa Brühlmann (Allemagne)

À 16 ans, Mia est catapultée dans une nouvelle école en plein milieu de l’année. À 16 ans, Mia doit s’adapter à une nouvelle ville, une nouvelle maison, de nouveaux amis, de nouveaux ennemis… et surtout à un nouveau corps. Oui, à 16 ans, Mia se prend la puberté en plein dans la gueule et ce shoot soudain d’hormones va chambouler tous ses repères: elle se met d’abord à fréquenter la mauvaise graine du lycée, tâter de l’interdit dès qu’elle en a l’occasion et considérer ses géniteurs comme de pâles étrangers qui lui parasitent son existence. Ce monstre sans queue ni tête qu’est l’adolescence et que les parents effrayés murmurent à demi-mot est, certes, un passage ingrat. Mais, chez Mia, ce passage prend des proportions bibliques lorsqu’elle se met à gober crus les poissons de l’aquarium de famille, tout en cherchant une lance à incendie turgescente afin d’éteindre son feu intérieur. Mais, au fur et à mesure qu’elle s’enfonce dans les miasmes du sexe cru et des drogues, Mia se rend compte que son corps se met à changer. Au sens littéral, cette fois…

Note IMDB : 6,7/10 sur 127 notes.

 

DHOGS de Andres Goteira (Espagne)

Pitch : Un homme d’affaires volage profite d’un déplacement afin de se faire polir la tuyauterie par une inconnue. Une femme remonte le boulevard de la honte en fermant son manteau après avoir ouvert son entrejambe. Un vieux solitaire se demande si le sol n’est pas trop dur pour y enterrer son chien encore vivant. Un coffre crie dans le désert. Une mère castratrice joue à la pute défraîchie derrière les vitres d’une station essence, perdue à gauche d’un grand nulle part. Toutes ces âmes ne sont pas esseulées, elles ne sont pas en peine : ce ne sont que des vermines égoïstes, des arrêts obligés d’une ligne existentielle qui se termine là où la raclure humaine peut offrir ce qu’il y a de pire. On ne peut pas vous en dire plus : ce serait moralement inexcusable…

Note IMDB : 6,4/10 sur 72 notes

 

FREEHOLD de Dominic Bridges (Royaume-Uni)

Pitch : Mesdames, mém’zelles, messieurs, voici Hussein. Signes particuliers ? Petit con arrogant et bordélique, Hussein semble ignorer l’existence du lave-vaisselle et de la machine à laver. Ses hobbies ? En dehors du boulot, Hussein adoooore jouer aux jeux vidéo en fumant de gros boulons jamaïcains ou regarder des films de boules avec une boîte à kleenex à portée de main. Ce qu’Hussein ignore ? Il ne vit pas seul dans son appartement… En effet, dès qu’il est absent ou qu’il dort, un colocataire mystérieux sort d’une penderie à double fond afin de profiter des bienfaits de cet appartement : emprunts de slips, petit café, douche revigorante, etc. Bref, rien de bien méchant. Mais l’intrus passe vite à la vitesse supérieure : réveil-matin brusquement coupé pour Hussein, une jolie perlée de glaires dans son bain de bouche, une brosse à dents qui visite des endroits qu’elle n’est pas supposée connaître, ou encore la commande d’un frigo américain aux frais d’Hussein. Va-t-il s’arrêter en si bon chemin ? Peu de chances. Pourquoi est-il si méchant ? Haha, that’s justement ze question à mille shekels…

Note IMDB : 5,5/10 sur 430 notes.

 

THE MAN WITH THE MAGIC BOX de Bodo Kox (Italie - Pologne)

Pitch : Varsovie, 2030. Un homme vient de se faire lobotomiser par les services secrets. Ces derniers, aussi bienveillants que leurs anciennes idoles de la Gestapo, décident néanmoins de reformater le bonhomme plutôt que de la nourrir à la paille et aux frais du contribuable : son nom sera Adam, et il sera technicien de surface. Vierge de toute rancœur et de toute idéologie – un rêve mouillé pour toute dictature –, Adam s’adapte docilement à son moule et va carrément jusqu’à compter fleurette à Gloria, sa responsable RH. Lors de ses heures perdues, Adam s’est même trouvé un hobby : écouter un vieux poste radio qui fait du bien en ces temps de disette culturelle. Mais, si notre gars est déjà à la limite de la faute grave en ayant le tricotin pour une femelle alpha, il risque de sérieusement aggraver son cas avec son passe-temps. Non pas parce qu’avoir des goûts de m… en musique est punissable par la loi, mais parce que les ondes Theta de sa fameuse radio lui permettent de voyager dans le temps, à l’époque Ô combien réjouissante du Stalinisme… Mais bon, comme on lui a sucé ses souvenirs comme une queue d’écrevisse, Adam ignore forcément ce qui est bien ou mal. Et, à plus forte raison, pourquoi on lui a fait ça…

Note IMDB : 5,6/10 sur 176 notes.

 

MARJORIE PRIME de Michael Almereyda (Etats-Unis)

Pitch : À 86 ans, Marjorie perd la boule. La démence lui grignote la mémoire et ses souvenirs se diluent dans un grand flou artistique. Mais, si Julien Lepers n’est plus là pour lui muscler le cerveau chaque soir, le futur a quand même un sacré avantage avec ses avancées technologiques : Marjorie peut désormais tailler le bout de gras avec une intelligence artificielle qui ressemble trait pour trait à feu son mari Walter. Presque sénile mais pas aveugle pour autant, elle a opté pour son mari version quadragénaire, encore beau gosse et tempes légèrement grisonnantes, afin de discuter du temps qui passe et de leurs souvenirs communs. Mais cette intelligence artificielle est comme un juke-box : il faut l’alimenter avec les tubes d’une vie de couple… et ça, c’est le boulot de Tess, la fille de Marjorie et Walter ; mais surtout de son époux John, plus à l’aise avec cette informatique émotionnelle. Et, comme chaque DJ, il lui repasse les grands classiques, expurgeant la bande originale de sa vie des morceaux plus médiocres, voire plus sombres. Quand Marjorie passe l’arme à gauche, c’est Tess qui formate sa nouvelle intelligence artificielle de mère, quitte à s’inventer une vie parfaite. Mais cette relecture de la vie, caviardée de ses nids de poule existentiels, va vite montrer ses limites…

Note IMDB : 6,4/10 sur 3 108 notes.

 

THE NIGHTMARE de Jay Song (Corée du Sud)

Pitch : Aucun gosse ne devrait mourir avant ses parents. Une pareille tragédie est déjà un cauchemar en soi, un cauchemar en boucle dont on ne se réveille malheureusement jamais. Si ce n’est quand on s’endort pour toujours… Yeon-woo, lui, est bel et bien vivant. D’apparence, du moins, car la disparition de sa fille Ye-rim, l’a anéanti. Afin de conjurer le sort et enfin arriver à admettre l’inadmissible, ce réalisateur en a pondu un scénario qu’il a très sobrement intitulé : «Le Cauchemar». Il se jette alors à corps perdu dans son nouveau film, soumet ses techniciens à une cadence qui frise les trois huit, dort peu, mange mal, rêve de faux raccords ; mais surtout d’une mystérieuse femme : Soo. Et celle-ci ne cesse de lui susurrer qu’elle peut ramener sa fille à la vie… Un cauchemar dans son propre cauchemar, jusqu’à ce qu’un réveil brutal l’amène dans une réalité tout autre. Une réalité où Yee-rim est bel et bien vivante et où elle lui conseille de fuir comme la peste cette fameuse Soo, la vraie responsable de sa mort ! Nauséeux à force de voyager entre rêve et réalité, Yeon-woo craint désormais d’être dans le cauchemar du cauchemar de son cauchemar. Pire encore, pas de Leonardo Di Caprio dans le plan et encore moins de toupie qui tourne…

 

THE PLACE de Paolo Genovese (Italie)

Pitch : Il est assis dans ce bar jour et nuit, gribouillant dans un journal qui tient plus du grimoire que du petit carnet en moleskine. Qui est-il ? Personne ne le sait, et pourtant il semble très populaire… Chaque jour, des inconnus s’assoient à sa table pour le consulter, tel un oracle de comptoir. Toutes ces personnes semblent désespérées, et ce mec serait capable de réaliser n’importe quel vœu. Mais, malgré sa barbe, cet homme providentiel n’a rien du Père Noël, et chaque souhait implique une tâche particulière de la part du client. Une femme souhaite voir son mari guérir d’un Alzheimer ? Elle devra construire une bombe et la faire exploser dans un lieu public. Un père désire ardemment débarrasser son fiston d’une vilaine tumeur ? Pas de problème : il devra assassiner un enfant innocent. Un aveugle souhaite recouvrer la vue ? À lui de violer une inconnue… Bref, tout est possible avec notre buveur de café invétéré. Mais tout a un prix.

Note IMDB : 6,9/10 sur 1 375 notes.

 

WRATH OF SILENCE de Yukun Xin (Chine)

Pitch : Col bleu dans les mines de charbon à ciel ouvert de la Mongolie intérieure, Zhang Baomin est la preuve vivante qu’il n’y a pas que les oies qu’on gave : bagarreur impénitent – il s’est bouffé la langue en pleine castagne de jeunesse –, et têtu comme une mule, Zhang vient en plus de se mettre tout son village à dos en refusant de signer la vente de la mine à une société privée. Forcément, quand son fils vient à disparaître mystérieusement, il n’y a plus grand monde pour aider à la battue… Foulant steppes et villages avec la photo de son fils, Zhang fait invariablement chou blanc, jusqu’à ce que son chemin croise celui des cerbères d’un promoteur mafieux nommé Chang. Montrant une aisance formidable dans les raclées royales qu’il distribue comme des tracts de CPAS montois, ce père désœuvré suscite très vite l’intérêt du vilain Chang, qui va tenter de l’amadouer en causant de son gamin perdu. Mais, si Zhang fait mine de retourner au charbon, ce n’est pas parce qu’il ferme sa gueule qu’il n’a plus rien à dire pour autant. Et la prochaine explosion dans ces cratères gavés d’anthracite sera très probablement due à la colère d’un homme impatient…

 

YURIGOKORO de Naoto Kumazawa (Japon)

Pitch : L’avenir de Ryosuke s’annonçait radieux : il avait ouvert un resto champêtre qui cartonnait, s’était trouvé une future femme magnifique et se voyait déjà papa poule entre deux omelettes aux champignons. Ne manquait plus qu’un filtre Instagram pour faire de sa vie une pub continue pour Kinder Bueno… Mais tout cela était bien sûr trop beau pour être vrai : son père lui annonce subitement qu’un crabe lui ronge le pancréas, tandis que sa future femme disparaît brusquement. Pas un mot, rien. Et, comme si cela ne suffisait pas, Ryosuke découvre un journal intime dans les affaires de son père. Un journal bien étrange qui commence par une phrase qui en dit long : «j’ôte la vie sans aucun remords…». Est-ce un roman de son paternel ? Une interview de Maïté, du temps où elle fracassait des anguilles en direct sur FR3 ? Intrigué, Ryosuke ne peut s’empêcher de tourner les pages et découvre qu’il s’agit des confessions d’une personne qu’il connaît très bien : sa propre mère, disparue aussi subitement que sa fiancée…

Note IMDB : 6,7/10 sur 21 notes.

 

Et s'il fallait en retenir quelques uns parmi ces dix longs-métrages ? The Nightmare, The Place ou encore Blue my Mind.

Mad Olive.

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