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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


CUT ME IF YOU CAN de Nicolas Polixene et Sylvain Loubet

Publié par lecinemadolivierh sur 17 Mai 2025, 14:33pm

Catégories : #Horreur, #méta, #Nicolas Polixene, #Sylvain Loubet, #Cut Me If You Can, #ADF Productions, #Veniesa Dillon, #Maxime Loaëc, #BoubKar Benzabat

CUT ME IF YOU CAN de Nicolas Polixene et Sylvain Loubet

CUT ME IF YOU CAN de Nicolas Polixene et Sylvain Loubet (Etats-Unis / France)

Année : 2023 / Durée : 21 minutes / Genre : comédie-horreur

Avec Djaka Souaré, Anthony Lalor, Marshall Fox

Production : ADF Productions, Kindia Productions

 

Synopsis : Coincé dans la boucle d'un film d'horreur de série B, un personnage féminin noir hyper sexualisé décide de se rebeller contre le scénario. Avec son petit ami, le noir de service qui meurt toujours en premier, ils font dérailler tout le script. Poursuivis par un tueur en série, ils vont tenter de s'échapper du cinéma pour survivre et être enfin libres. Mais le film ne compte pas les laisser faire.

From the crazy minds”, J.J. Loubet, Sylvain Loubet et Nicolas Polixene.

Le premier plan séquence montrant la devanture d’un cinéma de quartier annonce le ton du film !  « Warnors présenteCut Me If You Can en salle. Le film ne se montre presque jamais au sérieux excepté pour les scènes gores qui sont de bonnes factures.

Tout part en couille lorsque Michelle, la protagoniste du film, qui en a une bonne paire dans le slip, décide de modifier le script du film dans lequel, Mike et elle jouent leur mort en boucle. A chaque séance du film, M&Ms se font buter par un tueur fou dans le cinéma. Michelle en a marre que les gens de couleur de peau meurent toujours les premiers dans les films d’horreur. Pendant une pause pipi, elle décide de remanier le script du film et de tuer le tueur. Mais quand le film, qui est un personnage dans le film (vous suivez ?), ne veut pas que le tueur meurt, c’est en quelque sorte un Michael Myers ou bien un Jason Voorhees que Michelle a en face d’elle. Elle a beau tuer plusieurs fois le tueur fou, il se relève et revient toujours, couteau à la main.

Quand vous réalisez un film où les personnages sont coincés dans une boucle temporelle, il faut avoir un bon scénario avec de bonnes idées, à défaut que le spectateur se lasse très vite du film. Cut Me If You Can est bourré de bonnes idées. Il y a une nouvelle idée, à chaque nouvelle apparition du tueur. Scène après scène, Cut Me If You Can monte d’un cran dans la dérision et fini en beauté tel un bouquet final de feux d’artifices. (La scène faisant référence au cinéma muet est un coup de génie). Les effets visuels du film ne sont pas en reste. Ils jouent bien leur rôle à commencer avec le fameux « splitscreen », écran coupé en deux que l’on a pu découvrir dans les films de Brian De Palma (Sisters) et reprit par un certain Quentin Tarantino. Les effets spéciaux signés par Veniesa Dillon sont de très bonnes qualités pour un court-métrage. Le sang gicle, des mains, des têtes tombent … tout cela sans tourner au ridicule. La musique du compositeur Maxime Loaëc est également un personnage dans le film. La musique annonce que le tueur n’est pas loin et qu’il approche. Il y a différentes intonations, intentions musicales, suivant les situations que vivent Michelle et Mike. Et pour terminer, place au directeur de la photographie BoubKar Benzabat (Atomic Ed) qui a mis en boite de superbes images (L’entrée du cinéma, scène rappelant un certain clip de Michael Jackson, Thriller). Il y a de superbes plans avec des jeux de lumières maitrisés.

Avec toutes ces qualités, Cut If You Can maintient un bon rythme avec plusieurs rebondissements et de riches idées scénaristiques. On passe un très bon moment de cinéma ! C’est une très bonne surprise cinématographique.

Au final, Cut Me If You Can est une très bonne surprise ! C’est du pur délire, un bon divertissement avec de la suite dans les idées et des références cinématographiques. Les scènes de meurtres sont réalisées à la manière des giallos.  Main gantée, couteau tranchant, sinon il ne servirait à rien, et avec les petites notes de musique. Foncez le voir dans les festivals près de chez vous ! A voir sur un grand écran !

Cut Me If You Can est dans la pure tradition des films « grindhouse ».

 « Derrière son humour noir, "Cut Me If You Can" dénonce certains des stéréotypes de l'industrie cinématographique: des personnages féminins unidimensionnels et sans registre, biaisés par le regard masculin, des intrigues racistes pour les personnes de couleur, l'absence de rôles ou des rôles sous-développés pour les " minorités." »

"Don’t f*** with the script !”, résume assez bien l’état d’esprit de Cut Me If You Can.

Cut Me If You Can a déjà effectué un très joli parcours dans les festivals du monde entier : Clermont-Ferrand, Fantaspoa, CourtMetrange, Grossmann, Paris court devant, Macabro …

Il paraît qu’il existerait une version longue de Cut Me If You Can dans les cartons des réalisateurs …

Mad Oliver

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Commenter cet article
L
Le festival Court Métrange l'a tant adoré que nous l'avons proposé en carte blanche au Festival Grind House, à chaque fois il a remporté un prix !
Répondre
L
Et c'est comme cela que j'en ai entendu parlĂ© 😉.<br /> GrĂące Ă  ses prix au festival grindhouse!<br /> Bonne pioche

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