DARK CELL de Jean-Michel Tari (France)
Année : 2024
Durée: 25 minutes / Genre : science-fiction
Avec Alain Figlarz, Juliette Tresanini, Jonathan Pineau Bonetti, Éric Debrosse, Pol White, Christel Wallois
Production: Ajm Studio
Distributeur: Origine Films
Synopsis : Deux détenus d’une prison orbitale voient deux gardiens affolés venir trouver refuge dans leur cellule. Ils veulent s’éjecter car l’installation vient d’être envahie par des créatures sanguinaires. Mais la cellule, conçue pour seulement deux occupants, va les obliger à choisir les survivants…
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Dark Cell fait partie de ces courts-métrages qui en mettent plein la vue avec probablement un budget assez limité. Cela implique une production sérieuse où chaque euro est utilisé à bon escient, à l’instar de la méthode Corman.
Les premières images se déroulant dans l’espace sont impressionnantes et spectaculaires. Ces premières minutes indiquent clairement un court-métrage de bonne qualité visuelle. Et c’est clairement le cas.
Dark Cell débute dans l’environnement carcéral où le spectateur voit deux co détenus (Alain Figlarz et Jonathan Pineau Bonetti) dans une cellule se trouvant en orbite. Oui, le décor est futuriste et ambitieux pour un court-métrage. La relation fusionnelle entre les deux détenus n’est pas vraiment originale avec celui qui domine et le dominé. Mais un événement au sein de la station orbitale va bousculer la vie carcérale des deux prisonniers. Il y a urgence à s’échapper de cette station prise d’assaut par d’étranges mutants ressemblant à des zombies. Mais, la capsule ne peut prendre à son bord que deux personnes alors qu’ils sont quatre. Deux détenus et deux gardiens. Le film bascule dans un tout autre genre, un thriller science-fictionnel à la sauce western. Chacun des protagonistes, surtout les détenus, sortant sa carte joker. On est véritablement dans une partie de poker et jusqu’à la dernière minute du film.
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Le jeu des deux acteurs Alain Figlarz et Jonathan Pineau Bonetti fonctionne assez bien. Au début, le rôle de Figlarz écrase celui de Pineau Bonetti qui est plus en retenu, mais plus on avance dans le film et plus Pineau Bonetti prend de la hauteur. J’ai vraiment bien apprécié ce duo. J’ai eu un peu plus de mal au sujet des deux autres protagonistes. Peut-être parce que je m’étais déjà attaché aux deux précédents ?
Les effets visuels, ainsi que le « sound design » sont de très bonnes factures.
La photographie est signée par Jean-Baptiste Riere.
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Au final, Dark Cell est un court-métrage plaisant qui fait son job de divertissement tout en nous en mettant plein les yeux. Nous tenions là un bon concurrent pour le prix du meilleur court-métrage au festival de Gérardmer qui ne s’est pas concrétisé. Dommage. Nous tenons là, un réalisateur de talent à suivre jusqu'en orbite !
Source Tsf : « Dark Cell est le pilote d’une prochaine série de science-fiction, écrit et réalisé par Jean-Michel TARI, à qui l’ont doit le court métrage 3ème voie. Le réalisateur a passé ses deux dernières années à construire ses décors en utilisant uniquement la technologie d’impression 3D. »
Mad Oliver.