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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


SLEEP (aka Schlaf) de Michael Venus (Allemagne)

Publié par lecinemadolivierh sur 9 Mai 2021, 13:02pm

Catégories : #Sleep, #Michael Venus, #ProgramStore, #Festival de Gérardmer, #NIFFF, #LaBerlinale, #ZDF, #Sandra Hüller, #Johann Heinrich Füssli

SLEEP (aka Schlaf) de Michael Venus (Allemagne)

SLEEP (aka Schlaf) de Michael Venus (Allemagne)

2020 – Thriller / horreur

1h42

Productions : Verena Gräfe-Höft, Junafilm et la ZDF.

Distributeur France : Program Store.

Pitch : Marlene souffre de cauchemars récurrents qui la hantent. Elle découvre que le lieu de ses cauchemars correspond à un hameau de montagne existant et s'y rend afin d'éclaircir le mystère. Mais dès sa première nuit sur place, elle sombre dans la catatonie. Appelée au chevet de sa mère, sa fille Mona s'installe provisoirement dans le village pour accompagner sa guérison. Elle fait alors la connaissance des habitantes et des habitants de ce lieu froid et anxiogène. Alors qu'elle met à profit son temps sur place pour comprendre ce qui est arrivé à sa mère muette, elle découvre des secrets refoulés et éprouve les mêmes visions qu'elle...

 

Sleep est le premier- long métrage du réalisateur Michael Venus.

Sur l’affiche du film on peut lire en anglais : « Et si vous vous réveillez et que votre cauchemar est toujours là?». Cela ne vous rappelle rien ? Mais si dans les années 80, un certain Freddy Kruger qui hantait vos cauchemars dans Les Griffes de la Nuit de Wes Craven.

Dans Sleep il est question de cauchemars éveillés, où le réalisateur joue avec les nerfs des spectateurs, en laissant une fine limite entre le réel et l’irréel. Il est parfois difficile pour le spectateur de savoir si les protagonistes rêvent encore ou bien s’ils sont réveillés. Dans Les Griffes de la Nuit, la présence de Freddy laissait penser que les protagonistes rêvaient encore. Mais dans Sleep, il n’y a pas de croquemitaine pour démarquer le réel de l’irréel. Certains diront que c’est le point faible du film, personnellement, je pense que c’est intelligent de laisser planer un doute et de se laisser surprendre par les scènes. A condition de se laisser bercer par un rythme assez lent. Si le film aurait été plus dynamique, je pense qu’il aurait laissé les spectateurs sur le quai du train. Il n’est donc pas évident de trouver le bon rythme de croisière pour ce genre de film. Dans Shinning, autre référence criarde de Sleep qui se passe dans un hôtel vide et isolé, le film était bien rythmé avec ses scènes d’anthologies. Ici, il n’y a pas beaucoup de scènes marquantes. Le film est assez light.

Côté acteurs, je n’ai malheureusement pas éprouvé d’empathie pour les personnages interprétés. Gro Swantje Kohlhof (Ever After) est Mona et Sandra Hüller (Toni Erdmann) est Marlène. C’est dommage, cela aurait donné plus de matière, de fond. Le film parle de plusieurs générations traumatisées par le nazisme qui hante en cauchemar éveillé donc. L’idée était ingénieuse, peut-être un peu trop complexe pour un premier long-métrage ? Le « come-back » de la mère à la fin du film est un peu tiré par les cheveux je trouve, comme les croquis des dessins qui sont toujours dans une poche. Il a quelques idées scénaristiques qui m’ont laissé un peu perplexe.

Côté festivals, Sleep a été sélection à La Berlinale, au NIFFF ainsi qu’au Festival de Gérardmer où il est reparti avec le prix du jury ex-aequo avec Teddy de Ludovic & Zoran Boukherma. Ce qui est plutôt bien.

Sleep est un film lent et envoutant qui vous embarque dans ses limbes et aux confins d’une mythologie du sud de l’Allemagne avec le personnage Trude. L’auteur Johann Heinrich Füssli décrit Trude comme quelqu’un qui s’assied sur la poitrine de ses victimes et provoque un essoufflement nocturne …

Je remercie Colombe Pudlowski.

Olivier H.

SLEEP (aka Schlaf) de Michael Venus (Allemagne)
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