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Le blog du cinema d' Olivier H

Le blog du cinema d' Olivier H

Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


Programme du BIFFF 2018 : compétition internationale

Publié par lecinemadolivierh sur 22 Mars 2018, 14:09pm

Catégories : #Festival, #BIFFF 2018, #Brussels International Fantastic Film Festival 2018, #Compétition internationale, #Parallel, #Isaac Ezban, #Terrified, #Tigers Are Not Afraid, #Issa Lopez, #Ajin: Demi-Human, #Along with the Gods

Programme du BIFFF 2018 : compétition internationale

La trente-sixième édition du Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF) se déroulera du 3 au 15 avril prochain. Un grand moment de Cinéma en perspective avec des rétines qui vont souffrir grave et une ambiance belge attitude inoubliable !

 

Voici le programme de la compétition internationale :

AJIN: DEMI-HUMAN de Katsuyuki Motohiro (Japon)

Pitch : Très bonne nouvelle pour Kei Nagai : après s’être mangé un cinq tonnes roulant à toute berzingue dans les dents, il a survécu. Mauvaise nouvelle : ce n’est pas parce qu’il a le cul bordé de nouilles qu’il s’en est sorti, mais parce qu’il se révèle être un Ajin. Autrement dit, un immortel. Une particularité qui donne une telle trique au gouvernement japonais que ce dernier emprisonne Kei dans le but d’en faire son cobaye, et lui couper les membres quotidiennement. Juste pour voir comment ça repousse… Mais Kei va vite être libéré par Sato, un autre Ajin qui semble en avoir marre de voir ses semblables hachés comme des queues de lézard. Bien décidé à l’enrôler dans sa croisade contre ces enfoirés d’humains, Sato explique à Kei l’horrible discrimination dont ils sont victimes à coups d’avions détournés sur des gratte-ciels à Tokyo. Après tout, la seule chose qu’il demande, c’est de privatiser une partie de la capitale afin qu’on leur foute la paix. Pas vraiment sensible aux arguments du psychotique Sato, Kei va mettre son immortalité au service de ses ennemis, petits mortels insignifiants que Sato a prévu de gazer si on ne lui donne pas son petit lopin de terre…

Note IMDB : 7/10 sur 225 notes.

 

ALONG WITH THE GODS: THE TWO WORLDS de Yong-Hwa Kim (Corée du Sud)

Pitch : Pompier émérite, Kim Jo-hong vient de se manger une chute de plus de dix étages après avoir sauvé une petite fille d’un immeuble en flammes. Forcément, il ne s’en relève pas et décède sur place. Pourtant, pas d’anges à l’horizon pour lui jouer un requiem de bienvenue à la harpe et encore moins de lumière blanche au bout d’un tunnel : son comité d’accueil se limite à deux zigues, habillés en fashion faux pas de croque-morts, qui se présentent comme ses avocats dans l’Au Delà… Kim n’a même pas le temps de leur demander s’ils sont pro deo que ces derniers lui font un topo des réjouissances à venir : afin d’obtenir sa carte verte au paradis et être réincarnée, l’âme de Kim devra se coltiner les sept cercles de l’enfer, et autant de procès célestes, ce pour établir son pedigree dans chacun des péchés à l’ordre du jour. À savoir : la trahison, la violence, le meurtre, la piété filiale, la déception, l’injustice et l’indolence. Une seule condamnation et c’est l’enfer éternel, customisé en fonction du péché. Et avec tout ça, Kim n’a toujours pas eu le temps de prendre une douche…

Note IMDB : 7,5/10 sur 3 500 notes.

 

HOUSE OF THE DISAPPEARED de Dae-Woong Lim (Corée du Sud)

Pitch : Tout est parti tragiquement en sucette un soir, 25 ans auparavant. Mi-hee se réveille parmi des bris de verre dans sa gigantesque baraque. Elle se relève, entend des cris, descend à la cave et tombe sur le cadavre de son mari. Puis, c’est son fils qu’elle aperçoit. Encore vivant, pour le coup. Mais pas pour longtemps, car ce dernier est aspiré dans les tréfonds des murs en briques… Évidemment, le coup de la présence surnaturelle passe aussi bien que le désormais célèbre Airbnb de Jawad auprès des képis, et la pauvre Mi-hee finit par se retrouver en zonzon pour trèèès longtemps. Presque trois décennies plus tard, elle bénéficie d’une libération à condition de rester en résidence surveillée. Ce qui arrange bien notre vaillante grand-mère, car elle n’a rien perdu de sa rage, surtout s’il s’agit de revenir taquiner cette foutue maison hantée : balle au centre, le match démoniaque peut enfin reprendre ! Mais, si elle s’était préparée à niquer des suaires volants qui claquent des portes en faisant «bouh !», c’est clairement râpé. La vérité est bien plus terrifiante, avec des enjeux qui concernent la survie de sa famille… morte, il y a 25 ans !

Note IMDB : 6,1/10 sur 297 notes.

 

INUYASHIKI de Shinsuke Sato (Japon)

Pitch : Inuyashiki Ichirou n’a vraiment pas de bol. Alors qu’il n’a que 58 piges, sa gueule fripée comme un cuir d’éléphant lui donne l’air d’un vieillard pathétique et sénile. Le genre d’abat-jour sans lampe qu’on laisse traîner dans un coin, et c’est exactement ainsi que sa famille irrespectueuse le traite… Et, comme les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, son médecin lui annonce qu’un cancer particulièrement virulent va très vite écourter son séjour sur Terre. Bien calé au fond de son trou existentiel, le pauvre Inuyashiki se dit que la situation ne pourrait pas être pire. Et pourtant : vlà qu’un éclair mystérieux venu du ciel le frappe de plein fouet ! À son réveil, Inuyashiki remarque que ce coup de foudre n’a laissé aucune trace sur son corps. Pourtant, il a l’étrange impression que quelque chose a changé en lui… Et ces petits changements se révéleront être exactement ce dont notre cadavre en sursis avait besoin. Et pas juste pour reprendre brièvement du poil de la bête, comme un vulgaire palliatif, hein. Ici, on parle d’une version 2.0 de l’abat-jour qui, cette fois, va éclairer le monde d’un pouvoir absolu… Mais le même éclair a frappé une autre personne, bien moins portée qu’Inuyashiki à l’esprit chrétien.

 

LEGEND OF THE NAGA PEARLS de Yang Lei (Chine)

Pitch : Il y a bien longtemps, la mythique cité d’Uranopolis fut le théâtre d’une bataille apocalyptique entre les Humains et la Tribu Ailée. Un PSG – Real Madrid aux proportions légendaires où, pour une fois, les humains ont joué dans l’équipe gagnante de Zizou… Pratiquement éteinte, la Tribu Ailée a désormais beaucoup de mal à redécoller et Xue Lie, son descendant royal, est fin prêt pour le match retour. Mais pour venger sa race, Xue Lie a désespérément besoin des Perles de Naga, version asiatique du Tesseract des Avengers qui permettrait l’éradication totale de ces enflures d’humains. Rien de moins. Seul problème : ces fameuses perles sont en possession d’un certain Ni Kongkong, voleur à la petite semaine qui ne percute absolument pas que ses nouvelles petites bouboules ont une valeur aussi… destructive !

Note IMDB : 5,5/10 sur 192 notes.

 

MAN DIVIDED de Max Kestner (Danemark - Finlande - Suède)

Pitch : En 2095, Piège de Cristal 3 fêtera son centenaire. Pourtant, plus personne n’appréciera de voir John McClane vider des bidons d’eau dans le but de résoudre une énigme mathématique. Et pour cause : En 2095, le monde est ravagé par un désastre écologique ; les océans ont tellement grimpé que Bruxelles-les Bains est devenu permanent, les nappes phréatiques ont été contaminées par le sel et toutes les réserves d’eau potable ont quasiment disparu de la surface du globe… Mais, afin de relancer l’arrosage automatique du monde, des scientifiques ont mis au point un système de fission moléculaire qui permet d’envoyer un double de soi dans le passé. Fang Rung est l’un de ces agents temporels, et son double a été envoyé en 2017 pour retrouver les notes potentiellement révolutionnaires d’une scientifique danoise. La mission est d’autant plus périlleuse que le moindre changement dans le passé altère irrémédiablement le futur, et des modifications de 0,3 % ont déjà été enregistrées à cause du double de Fang Rung. Mais ce dernier ne semble pas vouloir revenir : découvrant pour la première fois l’eau de source, la nature et les fruits frais, ce migrant temporel est prêt à tout pour obtenir l’asile dans le passé…

Note IMDB : 5,6/10 sur 175 notes.

 

MON MON MON MONSTER de Giddens Ko (Chine)

Pitch : Jusqu’à présent, Lin était la tête de turc de son lycée. Et plus particulièrement de Ren-hao et ses petits elfes malfaisants, tellement zélés dans l’humiliation quotidienne que Lin aurait pu servir de synonyme au harcèlement dans le dictionnaire. Mais voilà, les choses ont bien changé : obligés de se farcir des travaux d’intérêt collectif ensemble, Lin et ses harceleurs tombent sur une créature bien étrange… Et, plutôt que de la ramener au zoo ou prévenir la SPA, notre gang de morveux décide de l’enfermer dans une cave bien sombre afin de lui faire subir ce qu’à peu près tous les gamins ont un jour fait avec un ver de terre. Bonus de Noël avant l’heure : cette goule semble avoir une capacité de régénération qui permet de multiplier les séances de torture vers l’infini et au-delà ! Mais, si Lin est soulagé d’esquiver enfin les brimades, il ne se sent pas très jouasse pour autant à l’idée de brûler la pauvre créature au troisième degré, juste «pour rigoler». Un avis plus que partagé par la sœur aînée de la goule, qui suit la piste de sa cadette en bouffant tout ce qu’il y a sur son passage…

Note IMDB : 5,5/10 sur 561 notes.

 

PARALLEL de Isaac Ezban (Etats-Unis)

Pitch : Lancés dans l’univers impitoyable des start-up, Noël, Josh, Devin et Leena se partagent une vieille baraque en colocation, tout en essayant de vendre leur appli de parking. Les temps sont durs, la concurrence est sans pitié et les engueulades sont régulières. Mais un soir, nos quatre amis vont faire une étonnante découverte derrière un mur creux de leur cave : une pièce secrète dans laquelle trône un mystérieux miroir. Plus flippant encore, le fameux miroir se révèle être une porte dérobée vers des univers parallèles, où le temps se dilate très avantageusement. Nos quatre jeunes loups y voient d’abord une formidable pirouette pour abattre deux semaines de boulot en trois jours. Mais ces univers parallèles les intriguent de plus en plus, et ils se mettent à les tester… Gentiment, d’abord, en piquant la carte de crédit de leurs doubles pour se faire plaisir, par exemple. Puis, dans un des univers alternatifs, ils découvrent par hasard la jaquette d’un film : Frankenstein, avec Ryan Gosling et Emma Stone. Purement anecdotique, à première vue. Et pourtant…

 

THE SCYTHIAN de Rustam Mosafir (Russie)

Pitch : Des siècles avant que JC n’apprenne aux hommes à tendre l’autre joue, les steppes d’Asie centrale servaient de terrain de jeu aux plus grands guerriers. Les civilisations se faisaient bouffer les unes après les autres dans des bains de sang épiques. Cette fois, ce sont les Scythes qui sont en voie d’extinction : de valeureux guerriers nomades, ils sont devenus de redoutables mercenaires prêts à assassiner n’importe qui contre une bonne poignée de pépètes. Leur dernier contrat ne manque d’ailleurs pas de gueule : cette fois, c’est carrément un roi qui doit aller bouffer des racines de pissenlit, et le bouc-émissaire tout désigné doit être son fidèle bras droit, Lutobor. Côté cour, la conspiration fonctionne au poil : le roi meurt et Lutobor a droit à un tour gratuit dans les geôles. Côté jardin, par contre, on se la joue finaude : le roi ressuscite en petit comité et Lutobor obtient quelques jours de répit à l’air libre afin de découvrir qui se cache derrière cette haute trahison. Mais lorsqu’il apprend que sa femme et son enfant ont été emmenés comme trophées par les Scythes, ce n’est plus une enquête en catimini qu’il va mener : c’est un enfer de violence et de sang qu’il va déchaîner sur le royaume…

Note IMDB : 6,2/10 sur 338 notes.

 

TERRIFIED de Demian Rugna (Argentine)

Pitch : Imaginez un instant : vous êtes paisiblement endormi, votre femme s’est discrètement levée pour aller faire ce qu’elle a à faire au petit coin et, d’un coup, vous entendez un martèlement tonitruant de l’autre côté du mur. Furieux d’avoir un voisin qui joue du marteau à trois plombes du mat’, vous allez sonner chez lui afin de lui faire avaler sa boîte à outils, mais il ne répond pas. De retour chez vous, vous remarquez que ces bruits proviennent en fait de votre propre salle de bain. Et lorsque vous ouvrez finalement la porte de celle-ci, vous découvrez votre femme, transformée en boule de flipper ensanglantée, qui se mange tous les carrelages de la pièce… Imaginez maintenant que tout votre quartier soit devenu un freakshow paranormal géant, où tous vos voisins ont droit à ce qui se fait de pire en termes de phénomènes inexpliqués. Où même les flics n’osent plus mettre les pieds. Où seuls des enquêteurs spéciaux décident désormais de s’enfermer pour étudier les phénomènes. À condition, bien sûr, de garder son sang-froid car ce qu’ils vont découvrir est proprement terrifiant…

Note IMDB : 6,9/10 sur 16 notes.

 

TIGERS ARE NOT AFRAID de Issa Lopez (Mexique) - Oeil d'Or du Public et prix Ciné+ Frisson au Paris International Fantastic Film Festival 2017

Pitch : Vivant dans un endroit où les cartels sont une réalité du quotidien avant d’être une série sur Netflix, la petite Estrella s’en sortait plutôt bien jusque là. Mais, un beau jour, voilà que sa mère disparaît sans laisser de traces… Persuadée d’être une princesse avec trois vœux, Estrella prie très fort pour que sa mère revienne. C’est son premier souhait, et c’est un fantôme qui viendra la hanter dans son appartement vide… Crevant de trouille et de faim, Estrella s’aventure dehors et se met à la colle avec un gang d’orphelins des rues, machos avant même leur première crise d’acné. Mais, afin de se faire accepter par ces tigres au griffes encore élimées, Estrella sera obligée de poser un acte irrémédiable. Le réussir sera son deuxième souhait. Quitte à ce que la meute juvénile se retrouve poursuivie par les pires violeurs et les pires tueurs des cartels locaux, prêts à éviscérer ces pauvres gosses qui rêvaient de contes de fées, et qui se retrouveront dans le décompte des faits divers. Ne restera alors plus qu’un vœu à la princesse orpheline…

Note IMDB : 7,5/10 sur 311 notes.

 

 

Onze longs-métrages sont en compétition avec une majorité de films asiatiques.

S'il fallait en retenir que quelques uns, je dirais : Tigers Are Not Afraid, Terrified, Parallel et Along With the Gods ...

Les pitchs sont copyright Jonathan Lenaerts (Presse BIFFF).

Mad Olive

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