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The Last Girl - Celle qui a tous les dons : Bande-annonce VOST
Suivre l'actu du film sur Facebook : https://www.facebook.com/thelastgirl.lefilm/ Bande-annonce VOST du film THE LAST GIRL - Celle qui a tous les dons. Sortie le 28 juin 2017 au cinéma ! Réalisé...
Critique du long-métrage THE LAST GIRL - Celle qui a tous les dons de Colm McCarthy (Royaume-Uni / Etats-Unis) :
Date de sortie en salles France : 28 juin 2017
Durée : 1h50
Genre : fantastique \ horreur
Synopsis : Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie (Sennia Nanua), qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme de celui de l’humanité tout entière.
The Last Girl – Celle qui a tous les dons est le second long-métrage du réalisateur Colm McCarthy (Outcast, saison 2 de la série Peaky Blinders).
Mike Carey a écrit le scénario du film, librement inspiré de son roman paru en 2014 aux Editions L’Atalante.
The Last Girl – Celle qui a tous les dons est produit par Camille Gatin et Angus Lamont.
Sociétés de production : Poison Chef, BFI Film Fund, Altitude Film Entertainment & Creative England.
Distributeur France : La Belle Company.
Note IMDB : 6,7/10 sur 26 229 notes.
The Last Girl – Celle qui a tous les dons en festivals :
Le film a reçu deux prix au Festival du Film fantastique de Gérardmer 2017 (Prix du public et prix de la meilleure musique originale), le prix du film d’horreur au Austin Fantastic Fest 2016, deux prix au British Independent Film Awards 2016 (Prix d’interprétation pour Gemma Arterton et prix pour la productrice Camille Gatin) et le prix de la meilleure actrice au Festival de Sitges 2016 pour Sennia Nanua.
Le film a également été sélectionné au Molins de Rei Horror Film Festival 2016.
Avis : The Last Girl – Celle qui a tous les dons débute dans un climat anxiogène où le spectateur voit des enfants en tenue orange gardés par des militaires armés. Les enfants sortent de leur cellule individuelle attachés à des fauteuils roulants pour être amenés dans une sorte de classe. Sont-ils souffrants ? Pourquoi les militaires pointent des armes sur eux, si innocents que les enfants peuvent l’être ? Cette mise en abîme est très bien accompagnée par la belle musique omniprésente de Cristobal Tapia De Veer (Bande originale de la série ultra colorée Utopia). Une musique saturée, électro et distillée assez forte.
Côté casting, la jeune Sennia Nanua (Court-métrage Beverley) est plus qu’impressionnante et mérite son prix d’interprétation au prestigieux Festival de Sitges 2016 (Espagne). Elle dégage un certain sang froid en contradiction avec sa tête toute mignonne. Le spectateur n’a aucun mal à ressentir de l’empathie pour cet enfant …. zombie ! Sennia ne se fait pas écraser par les autres acteurs, qui ne sont pas des moindres. C’est la preuve d’un certain talent à suivre de près. A ses côtés, Gemma Arterton (Gemma Bovery, Hansel & Gretel : Witch Hunters, Byzantium) interprète tout en douceur le professeur Helen Justineau (Personnage peut-être pas assez développé ?). Glenn Close (Les Gardiens de la Galaxie, la série Damages, Les 101 Dalmatiens) joue le rôle du docteur Caroline Caldwell. Un rôle particulier où on voit un docteur mettant les sentiments de côté en faveur de la recherche d’un vaccin. Dans les rôles des militaires, Paddy Considine (La série Peaky Blinders) interprète le sergent Eddie Parks au côté de Fisayo Akinade dans le rôle de Kieran Gallagher. Ils sont parfaits dans leurs rôles de soldats protecteurs. The Last Girl bénéficie d’une très belle distribution quatre étoiles avec une Sennia Nanua magistrale.
Le film surfe donc sur la vague des films et des séries sur les zombies, sous influence 28 Jours Plus Tard de Danny Boyle ou de la série Walking Dead. Après un début dans le genre suspense, le film glisse dans le genre horreur « survival ». Il y a de nombreuses scènes gores pour les amateurs, assez réussies, qui a valu certainement l’interdiction au film aux moins de 12 ans. The Last Girl – Celle qui a tous les dons se distingue des autres films du genre avec des idées originales, comme celle des enfants zombies qui se comportent comme des enfants normaux en classe, pouvant réfléchir et répondre à des questions. Jusqu’à ce que l’instinct animal reprenne le dessus et en fassent des chiens enragés avec un super odorat que n'a pas la première génération de zombies représentés comme des loques. Et si les zombies pouvaient évoluer génération après génération comme l’être humain, voir le dépasser au sommet de la pyramide ? The Last Girl peut-être vu aussi comme un film écologiste où la nature se défend et reprend ses droits face à une humanité qui ne la respecte plus. Le film soulève des réflexions sur l’éducation et le devenir d’adolescents dans une société devenue compétitive et impitoyablement capitalisme (Le film zombie étant une belle critique d’une société capitaliste). Des adolescents n’ayant plus de point de repère comme Melanie dans le film.
Note : 7,5/10. The Last Girl – Celle qui a tous les dons est un film très bien mis en scène, avec une direction d’acteurs maîtrisée, une belle musique, mais qui est un peu long (1h50).
The Last Girl – Celle qui a tous les dons est un film fantastique d’horreur intelligent, très beau, dont Simon Dennis (Saison 2 de Peaky Blinders, The Limehouse Golem) assure le rôle de directeur de la photographie. Le réalisateur Colm McCarthy a su s’entourer de plusieurs personnes ayant travaillé à ses côtés sur la série Peaky Blinders.
Remerciement : Sophie Bataille.
Olivier H.





