BIFFF 2017 : critique du long-métrage THE OATH de Baltasar Kormakur (Islande) :
Compétition Thriller.
Année : 2016
Genre : thriller
Durée : 1h50
Synopsis : Finnur (Baltasar Kormakur), un père chirurgien, voit sa fille Anna (Hera Anna Karenine Hilmar) sombrer dans l’alcool et la drogue par l’intermédiaire de son petit ami Ottar (Gisli Orn Gardarsson). Finnur l’a met en garde, mais l’amour est plus fort que la raison. Finnur va décider d’en finir, en se mêlant des affaires qu’il ne lui regarde pas, en essayant de faire pécho son petit ami, non pas par lui, mais par la police à ses risques et périls …
The Oath est auto produit par Baltasar Kormakur, co-produit par Magnus Vioar Sigurosson, Agnes Johansen, David Kosse, Lilja Palmadottir, Doris Schrenner et Margret Stark.
Société de production : RVK Studios.
Note IMDB : 7,3/10 sur 288 votes. Une assez bonne note.
The Oath a remporté pas moins de cinq Edda Award 2017 (Islande), dont celui du meilleur second rôle pour Gisli Orn Gardarsson, ainsi que celui de l’actrice de l’année pour Hera Hilmar, celui de la meilleure musique pour Hildur Guonadottir, meilleur son pour Huldar Freyr Arnarson, meilleurs effets spéciaux pour Ragna Fossberg et Heimir Sverrisson.
Le film a été présenté au San Sebastian International Film Festival 2016, ainsi qu’au Brussels International Fantastic Film Festival 2017.
Avis : The Oath s’installe tranquillement, lentement, pour continuer sur le même rythme avec un scénario trop linéaire et scolaire manquant de surprise scénaristique. Le spectateur anticipe chacune des scènes, ce qui fait au final, un film long et ennuyeux. La direction d’acteurs semble approximative. Le réalisateur ayant plusieurs casquettes n’aidant pas (Scénariste, producteur, réalisateur et acteur).
The Oath est intéressant pour son fond où il montre Finnur, un chirurgien du cœur voir sa fille sombrer dans des fêtes bourrées d’alcool et de drogues. Il va mettre sa situation en danger lorsqu’il va soupçonner le petit ami de sa fille être un dealer. Comment une personne aussi posée et patiente qu’est un chirurgien, peut basculer dans la perversion ? Son métier le rattrapera à chaque fois, où il va porter secours à ceux qu’il a blessé. Sa situation est devenue paradoxale. Est-il le chirurgien qui sauve des vies ou bien un père devenu psychopathe pour la sécurité de sa famille ? Le sujet est intéressant. Dommage que le film ne décolle pas vraiment. Les paysages scandinaves sont beaux et la photographie d’Ottar Guonason est belle. Pourquoi avoir fait un film aussi long ? (1h50).
The Oath, par sa relation père-fille, me fait penser à The Unseen de Geoff Redknap, où un père devenant de plus en plus invisible chaque jour, décide de retrouver sa fille après plusieurs années d’absence à ces côtés.
Note: 5/10. The Oath, à l’image du climat dans le film, est froid et glacial. On a du mal à éprouver de l’empathie pour les personnages. Est-ce dû à la direction d’acteurs ou bien à la conception des personnages pas assez approfondies ? Le scénario du film ne sort jamais du sentier battu, pour donner un résultat assez moyen qui ne surprend pas. The Oath se laisse regarder, à condition d’être patient et pas trop exigeant.
Olivier H.
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FD7ubC5k4YHA%2Fhqdefault.jpg)
Trailer de The Oath - Eiðurinn (HD)
Trailer de The Oath - Eiðurinn, por Baltasar Kormákur. Más información en http://www.cinemaldito.com
/image%2F1182937%2F20161216%2Fob_cb35fd_unseen.jpg)
PIFFF 2016 - critique THE UNSEEN de Geoff Redknap (Etats-UNis) - Le blog du cinema d' Olivier H
PIFFF 2016 : critique de THE UNSEEN de Geoff Redknap (Etats-Unis) En compétition officielle Année : 2016 Genre : fantastique Durée : 104 minutes Synopsis : Persuadé qu'il devient invisible, Bob...