BIFFF 2017 : critique du long-métrage AT THE END OF THE TUNNEL de Rodrigo Grande (Argentine / Espagne) :
Compétition Thriller – En présence du réalisateur Rodrigo Grande.
Année : 2016
Genre : thriller
Durée : 120 minutes
Synopsis : Joaquin (Leonardo Sbaraglia) se déplace en fauteuil roulant et vit seul avec son vieux chien dans une grande demeure. Ayant besoin d’argent et n’ayant pas l’utilité personnelle, Joaquin loue à la jeune Berta (Clara The End Lago) et sa fille l’étage du dessus. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que Joaquin est un gros pervers et il espionne ses voisins à travers un mur …
Par le réalisateur de Rosarigasinos.
At the End of The Tunnel est produit par Mariela Besuievsky, Pablo Echarri, Gerardo Herrero, Axel Kuschevatzky, Sofia Toro Pollicino, Vanessa Ragone & Martin Seefeld.
Sociétés de production : Haddock Films, Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales (INCAA), Instituto de la Cinematografia y de las Artes Audiovisuales (ICAA), Television Espanola (TVE) & Television Federal (Telefe).
Note IMDB : 7,1/10 sur 3 024 votes. Une bonne note.
Avis : At the End of The Tunnel est un huis clos, limite claustrophobe et paranoïaque. Ce n’est pas un film sur ce qu’il y a, ou pas, après la mort (La lumière au bout du tunnel), comme son titre pourrait le faire croire, mais bien un thriller tendu du slip. Mais comme le slip est du genre, slip de ma grand-mère, le slip a du mal à rester tendu pendant tout le long du film. Cent-vingt minutes ! At the End of The Tunnel est lent à se mettre en place et manque de rythme. Au final, le bout du tunnel est bien long. Un suspens s’installe bien dès que le personnage principal, Joaquin, très bien interprété par Leonardo Sbaraglia, entend des voix au travers d’un mur. Mais certaines interprétations sont trop approximatives laissant le spectateur antipathique. Les personnages secondaires ne sont pas assez développés à mon goût, et on a le sentiment qu’ils sont là, uniquement pour boucher des blancs. L’idée de base du film, certes pas très originale, était pourtant intéressante. Difficile de garder le cap au bout de deux heures de film. Le réalisateur Rodrigo Grande a peut-être vu trop grand ? La photographie signée Félix Monti est belle. Cela n’a pas dû être facile de réaliser les scènes dans le tunnel obscur.
Note : 7/10. At the End of The Tunnel est un thriller haletant qui se laisse regarder, même s’il souffre de quelques défauts, il n’en reste pas moins un film intéressant. Surtout que le film a fait un carton au Box-Office Argentin !
Olivier H.
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AT THE END OF THE TUNNEL - Trailer with English Subtitles
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