Critique du court métrage HABANA d'Edouard Salier (France / Cuba)

Critique du court métrage HABANA d’Edouard Salier (France / Cuba) :

(Année : 2014)

Genre : science-fiction

Sujet : Cuba, c’est le chaos à la havane (Habana en Espagnol), il n’y a plus de Havana 7 ans d’âge et c’est la grande révolution dans les rues ! Des brigades de poulets remplacent les danseurs endiablés de salsa et les fumées des cigares Cubain sont remplacées par des tours fumantes … Mais que s’est-il passé à la Havane ? Une nouvelle révolution des Cubains pour leur liberté ? Lazaro (Leoandy Chacon) accompagné d’un caméraman va nous dévoiler les conditions des Cubains restés sur place, n’ayant nul part où aller et étant coincés sur cette île magnifique devenu un enfer. Est-ce le prix à payer pour la liberté ? Est-ce une attaque atomique ? D’après Lazaro, il y aurait des déchets toxiques un peu partout. Mais lorsque Lazaro fait entrer l’équipe de journalistes dans un hangar hautement surveillé …

Habana tourné en faux documentaire, caméra à l’épaule (Un peu gerbeux lorsque l’on n’est pas habitué à ce format, devenu classique depuis Le Projet Blair Witch) nous montre la Havane complètement dévastée. Ce n’est pas le premier coup d’essai du réalisateur français, Edouard Salier, graphiste et photographe, qui a

Habana quand-t-à lui a remporté de nombreux prix dont le Grand Prix à PiFan 2014 (Corée du Sud), le Grand Prix au Festival de Gerardmer 2015 (France), le Grand Prix au Fantasporto 2015 (Portugal), la Mention Spéciale au Paris Court Devant 2014 (France), le Grand Prix au Interfilm 2014 (Allemagne)…

Habana est produit par Nicolas Schmerkin, David Danesi ainsi que les sociétés de production Autour de Minuit, Digital District et Canal+.

Note IMDB : 7,6/10 pour 21 votes des internautes. Une très bonne note, mais pour un nombre de votant très limité.

Ma note : 8,5/10. Le format de Habana en noir et blanc passe très bien avec ses images post-apocalyptiques de la Havane. La photographie, signée Mathieu Plainfosse est sublime et très réaliste. Du bon boulot pour la photographie ainsi que pour les effets spéciaux. On en a presque les yeux qui pleurs … Et que dire de la musique de Docteur L (Superbe titre qu’est La Bestia), un genre de reggaeton, si ce n’est qu’elle accompagne magnifiquement les images de Habana. Notez bien le nom d’Edouard Salier qui vient de faire sa place avec Habana.

Je remercie Edouard Salier pour le visionnage de Habana.

Olivier H.