PIFFF 2014 - Critique de SPRING de Justin Benson & Aaron Moorhead (Etats-Unis / Italie)

PIFFF 2014- Critique de SPRING de Justin Benson & Aaron Morrhead (Etats Unis / Italie) :

En présence des deux réalisateurs

Genre : fantastique horreur

Sujet : après avoir tabassé la gueule d’un gars qui a une bouche à pipe, dans un bar le soir de l’enterrement de sa mère (faut pas faire chier un gars qui a picolé le jour du deuil de sa vieille !), le jeune et beau gosse Evan (Lou Taylor Pucci) quitte son meilleur pote Tommy (Jeremy Gardner, acteur et réalisateur de l’excellent The Battery, présenté en compétition au PIFFF 2013) et les Etats Unis pour aller en Italie. Il va faire la rencontre de Louise (Nadia Hilker), une jolie brunette qui n’a pas froid aux yeux et cherche un compagnon masculin pour une soirée de baise … Notre beau Evan tombe sous le charme de cette fille facile et s’y accroche dur comme … fer, bien sûr ! (Vous avez pensé à quoi là ?). Il va même se dégoter un petit boulot chez un agriculteur qui a besoin de sang neuf, un peu comme sa meuf ! Mais pour qu’une relation amoureuse prenne bonne tournure, il faut tout se dire tout, n’est-ce pas ? Même si on a tendance à abriter un monstre …

Fausto Fasulo (Rédacteur en chef chez Mad Movies et Directeur Artistique du PIFFF) nous avait prévenus que cette 4ème édition du PIFFF, était sous le signe de l’amour. Je dirai que l’amour l’a rendu quelque part un peu aveugle …

Spring a tout l’air d’un premier film des réalisateurs, ce qui n’est pas le cas. Justin Benson et Aaron Moorhead ont pu se faire les dents sur Resolution, ainsi que sur le pourri VHS Viral.

Spring est produit par XYZ Films.

Spring a remporté le Prix du Public au PIFFF 2014.

Note IMDB : 6,6/10 pour 128 votes des internautes. Assez moyen …

Ma note : 6/10. Spring est un film sur l'amour qui tient sur un fil tendu d’un string ! Un pet, et hop, la ficelle tombe et c’est la merde ! Trop de romance tue le fantastique. C’est bien dommage. Le film qui partait pourtant bien avec les mauvais trips des gays, pour ensuite perdre de l’altitude lorsque notre Evan rencontre sa Belle. On n’est pas loin de Plus Belle la Vie … On se prend des longs discours sur des trucs que l’on a rien à foutre … Pour moi, la fin du film est complètement ratée avec son happy end (Oh désolé, je l’ai dit !). Les tentacules de l’Amour ça vous agrippent et ça ne vous lâchent plus le kiki ! On appelle cela une couille molle.

Olivier H.