Critique d’INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino (Etats Unis / Allemagne) : (Date de sortie en salle le 19 août 2009)
Genre : guerre
Sujet : Pendant la Seconde Guerre mondiale, en France, Perrier LaPadite (Denis Ablation Ménochet) reçoit le chasseur de juifs, le colonel SS Hans Landa (Christoph Django Unchained Waltz) avec un bon verre de lait que ses vaches lui ont donné. Le Schleu piste les juifs, tel un chien à la chasse, qu’il compare à des rats qui se cachent sous la terre … Et Landa n’est pas venu voir LaPadite pour boire un bon cru de son lait, mais parce qu'il pense qu'il abrite une famille juive sous son toit. Après une brève conversation, LaPadite se met à chialer, telle une pisseuse, en dévoilant la cachette de ses co locataires interdits. Le Schleu ordonne à ses hommes de transformer le plancher en bon gruyère Suisse. La petite juive Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) va réussir à s’enfuir, courant dans un pré, telle une scène de La Petite Maison dans la Prairie. Le colonel Hans la voit, prend son temps, et rate sa cible. Tant mieux, c’est le prétexte de ce film sur le thème de la vengeance …
Les Bâtards sont des commandos juifs avec à leur tête, Aldo Raine (Brad Pitt, dont son interprétation n’a rien d’exceptionnelle) et ils vont être en mission en France à tuer un max de nazis. Leur méthode : scalper les schleus ou les massacrer à coup de batte de Baseball (Eli Roth, réalisateur de Hostel, dans le rôle du batteur fou).
Une fois la première demie heure passée, le film traine en longueur ... (Pour ma part, la scène où ils se retrouvent dans une taverne à jouer à un jeu stupide).
Inglourious Basterds est produit par Lawrence Bender, Christoph Fisser, Henning Molfenter, Harvey et Bob Weinstein (The Weinstein Company) et Quentin Tarantino (A Band Apart), ainsi que Universal Pictures.
Le film est distribué par Universal Pictures et The Weinstein Company.
Inglourious Basterds a été présenté en Compétition Officielle au Festival de Cannes 2009.
Christoph Waltz a remporté de nombreux prix (au Festival de Cannes, aux Golden Globes, ainsi qu’aux Oscars et aux BAFA!) pour son interprétation magistrale. Il est machiavélique à souhait. Un très bon psychopathe !
Anecdote : le titre du film est un clin d’œil à Inglorious Bastards, un film de guerre d’Enzo G. Castellari inspiré des Douze Salopards …
Nombre d’entrée en salle : 2 847 740. Ce qui est un joli score et le deuxième meilleur de Tarantino en France, après le cultissime Django Unchained.
Note IMDB : 8,3/10 pour 621 093 votes des internautes. Une très bonne note !
Ma note : 4,5/10. Inglourious Basterds est un film très moyen, surtout réalisé par un certain Quentin Tarantino. Dommage, le début du film partait bien avec un Denis Ménochet à la perfection ! A noter le joli jeu de mot du nom du fermier Français Lapadite qui divulgue où sont cachés les juifs qu’il cache. Il y a également un clin d’œil à Cendrillon avec la scène où le colonel Hans essaie une chaussure, retrouvée sur un lieu de crimes, à Shosanna Dreyfus. Mr Tarantino aime faire des références à des films dans ses films. La musique du film, généralement assez bonne dans les films de Tarantino est ici fade. Il y a de la musique de western sur des images de guerre, c’est un peu bizarre … Mais quand on apprend que Tarantino avait l’idée de réaliser un western spaghetti se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale … Ne se serait-il pas mélangé un peu (beaucoup) les pinceaux ? Allez, attendons le nouveau western de Tarantino … The Hateful Eight, en espérant qu’il n’avait pas à la base l'idée de réaliser un film de guerre en pleine révolte indienne !
Olivier H.