Critique BLACK COAL de Diao Yi'nan (Chine / Hong Kong)

Critique de BLACK COAL de Diao Yi’nan (Chine / Hong Kong) :

(Sortie en salle le 11 juin 2014)

Genre : Thriller

Sujet : 1999, quelque part en Chine, des morceaux de cadavres (un bras, …) sont retrouvés dans plusieurs usines de charbon. Les poulets mis sur l’affaire, retrouvent une pièce d’identité, soit disant propriété du bras retrouvé (Ils sont forts ces poulets !). Puis, lors d’une altercation, deux flics se font descendre froidement devant leur supérieur, l’inspecteur Zhang. Ce dernier touché à la jambe va ensuite se noyer dans la bouteille. Puis, quelques années plus tard, des meurtres reviennent à la surface et remettent d'applomb notre flic alcoolo. Zhang, devenu agent de sécurité va suivre à la trace, une belle jeune femme travaillant dans une blanchisserie. Il va se mettre au patin à glace, et avoir pas mal d’habits à emmener à la blanchisserie … les flics et le linge sale, cela ne fait pas bon ménage, non ? …

Le réalisateur Diao Yi’nan a voulu montrer dans son film que la société Chinoise est devenue « sauvage » avec ces jeunes à l’allure de punk qui ne respecteraient plus rien. Il y a aussi les fameuses identités volées bien connues en Chine (Une personne meure, on ne déclare rien, et hop je prends son identité).

Black Coal a remporté l’Ours d’Or du Meilleur Film, ainsi que l’Ours d’Argent du Meilleur Acteur pour Liao Fen au dernier Festival de Berlin.

Nombre d’entrée en France : 103 506 entrées (Le film est toujours à l'affiche). Ce qui est ridicule, mais reste dans les scores des films Asiatiques en France où le public n'est pas vraiment fan. A raison pour ce film !

Note IMDB : 6,9/10 pour 611 votes de la part des internautes. Une note assez bien dans son ensemble, mais pas à la hauteur des deux Ours remportés à La Berlinale.

Ma note : 4/10. Black Coal (Charbon noire) est un thriller très décevant. Le film commence plutôt pas mal, malgré déjà quelques longueurs dans les scènes. Mais après tout, dire qu’un film Chinois comporte des longueurs est un pléonasme, non ? Puis, au beau milieu du film, qui dure tout de même 1h48 (Une vraie torture digne de Guantanamo), l’intrigue part dans tous les sens, pour ne pas dire qu’elle fout le camp. On a l’impression que le monteur a enchaîné des scènes qui n’ont rien à voir entre elles. Je comprends mieux maintenant, certaines critiques vis-à-vis de l’Ours d’Or très controversé, où la compétition à Berlin était à côté de la plaque cette année, laissant un podium à un film qui n’y avait pas sa place. Black Out total dans la salle ! Bonne nuit.

Olivier H.