Critique du court métrage NUIT NOIRE de Jean Luc Baillet (France) :
(Année de réalisation : 2013)
Genre :fantastique
Sujet :trois adolescents, Ethan (Tristan Hernas), François (Antoine Delbaere) et Noah (Olivier Bayart) parlent de pécho une meuf, apparemment asiatique … Bref, ils se font un peu chié entre deux cours et ils en arrivent à challenger Ethan d’aller prendre une photo d’une tombe dans un cimetière en pleine nuit noire pour prouver à ses potes qu’il a des couilles ! Il ne pouvait pas déballer et montrer qu’il en avait des grosses le gars ? Ben non, il est un peu timide le gars (Ce n'est pas Jean Mari Bigard) et il préfère se balader seul dans un cimetière, dont on ne sait pas comment il est entré (Normalement, les cimetières sont fermés la nuit). Il tombe sur la tombe d’Ezra Weeden, la prend en photo et réveille une malédiction … Le voilà parti manger du gravillons !
Second court métrage de Jean Luc Baillet après Contretemps présenté au Bloody Week End d’Audincourt.
Auto produit par Arkham Production, Jean Luc Baillet signe un court métrage d’une durée d’environ huit minutes, sous influence Lovecraftienne (H.P. Lovecraft et ses Cthulhu, Yog Sothoth …), comme par exemple le roman L’Affaire Charles Dexter Ward.
Nuit Noire a été présenté au H.P. Lovecraft Film Festival (Rien de plus normal) et au Fright Night Film Fest aux Etats Unis, ainsi qu’au Cryptshow Festival en Espagne.
La musique est signée par l'anglais Jon Hopkins ‘Cold Out There’.
Ma note : 6/10. Nuit Noire est bien réalisée avec une jolie photographie proche du noir et blanc pour les scènes tournées dans le cimetière (Cela me rappelle un court que j’ai réalisé il y a une vingtaine d’année … Mon Dieu que le temps passe vite !). Deux jours d’étalonnages assez réussi. Le film est joli à voir. Ce qui est dommage, ou pas, c’est de ne pas avoir vu le rodeur du cimetière aux griffes encore plus mortelles que celles de Freddy ! Le scénario est un peu léger. Mais le résultat est encourageant pour son réalisateur, Jean Luc Baillet qui a mit les moyens pour son second court métrage, assez modeste comme il me l'a précisé ...
Olivier H.