OGRE - Bande-annonce officielle - Le 20 avril au cinéma
Un film de Arnaud Malherbe. Avec Ana Girardot. Fuyant un passé douloureux, Chloé démarre une nouvelle vie d'institutrice dans le Morvan avec son fils Jules, 8 ans. Accueillie chaleureusement par...
OGRE d’Arnaud Malherbe (France / Belgique)
Date de sortie en salles : 20 avril 2022 - Disponible en VOD/Dvd/Blu-ray
104 minutes – fantastique
Avec Ana Girardot, Giovanni Pucci et Samuel Jouy
Productions : Gloria Films Production, 2.4.7. Films
Distributeurs : The Jokers Films/ Les Bookmakers
Synopsis : Fuyant un passé douloureux, Chloé démarre une nouvelle vie d'institutrice dans le Morvan avec son fils Jules, 8 ans. Accueillie chaleureusement par les habitants du village, elle tombe sous le charme de Mathieu, un médecin charismatique et mystérieux. Mais de terribles événements perturbent la tranquillité des villageois : un enfant a disparu et une bête sauvage s’attaque au bétail. Jules est en alerte, il le sent, quelque chose rôde la nuit autour de la maison...
Ogre, le premier long-métrage du réalisateur français Arnaud Malherbe, avec Ego de Hanna Bergholm et The Incident d'Eskil Vogt, faisait partit du trio de films fantastiques distribués cette année par The Jokers/Les Bookmakers que j’avais envie de voir.
Sa sélection en compétition officielle au Festival International du Film Fantastique de Gérardmer cette année, où le réalisateur avait déjà remporté le grand prix du meilleur court-métrage fantastique pour Dans leur peau en 2008, n’a fait qu’agrandir cette envie ogresse. Cette année, le réalisateur était venu dans les Vosges accompagné de son frère Benjamin Malherbe, qui est lui-aussi reparti de la perle des Vosges avec le grand prix du meilleur court-métrage fantastique pour Charge Mentale (cf critique).
Les premières images d’Ogre, qui se déroulent dans une forêt, intriguent avec les craquements des arbres que l’on entend. Des craquements sourds, comme-ci les arbres souffraient ou bien souhaitaient raconter quelque chose de sombre qui s’est passée dans les bois. Quelque chose de dramatique. Le climax est installé… Une jeune institutrice (Ana Girardot) arrive avec Jules (Giovanni Pucci), son garçon dans un petit village situé au bord de cette forêt intrigante (Oui, le pitch n’est pas sans rappeler des films comme The Witch). Un drame est arrivé dans le village quelques jours avant leur arrivée. Un enfant a disparu et une petite fille solitaire semble bien savoir ce qui s’est passé. Elle va se lier d’amitié avec Jules et lui raconter ce qu’elle semble savoir sur cette disparition. Cela ne va pas arranger la psyché de Jules qui sort d’un traumatisme familial, d’où la raison de Chloé, sa mère de s’installer dans la campagne bien rurale. Quelque chose va surgir de la forêt …
Certes, Ogre n’est pas très original avec son scénario vu plusieurs fois à l’écran et de ce fait, le film souffre de longueur (Comment surprendre le spectateur avec ce genre d’histoire vue et revue). Et d’ailleurs pour revenir sur le trio de films dont je parlais en début de cet article, les trois films ont en commun des enfants perturbés et traumatisés. Je m’attendais en regardant Ogre, à voir des scènes flippantes (il y en a très peu, voire pas du tout). C’est plutôt un énième film se passant à la campagne et s’inspirant de contes fantastiques et cruels. Les Sfx sont signés Olivier Afonso (Titane).
Le film a une très bonne facture côté « sound design » où il y a un énorme travail sur le son en rapport avec le handicap de Jules. C’est ce que j’ai le plus apprécié du film. Après, on sent qu’Arnaud Malherbe a des choses à raconter et qu’il a un certain talent que j’aimerai voir dans un second long-métrage un peu plus libre et inspiré. J’ai trouvé que le handicap de Jules n’était pas assez développé et je m’attendais à quelque chose sur le sujet à la fin du film, du genre un retournement de situation, où le handicap se transforme en autre chose …
Ogre a été sélectionné au Festival du Film Américain de Deauville 2021 ainsi qu’au Festival International du Film Fantastique de Gérardmer 2022. Deux prestigieuses sélections.
« J’ai eu ainsi le désir de mêler la terreur enfantine, l’univers du conte avec une autre réalité qui m’est familière et qui est celle de la campagne reculée, hors des radars. », Arnaud Malherbe.
Mad Oliver.
CHARGE MENTALE de Benjamin Malherbe (France) - Le blog du cinema d' Olivier H
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