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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


Ma rencontre avec Pierre Renverseau et Rurik Sallé à l'occasion de la sortie du court-métrage fantastique ZMIENA

Publié par lecinemadolivierh sur 15 Septembre 2021, 18:54pm

Catégories : #Zmiena, #Pierre Renverseau, #Rurik Sallé, #La Métamorphose, #Kafka, #FEFFS, #Fantastique, #La Distorsion Parallèle, #Têtes à claps, #Jacques Olivier Molon

Ma rencontre avec Pierre Renverseau et Rurik Sallé à l'occasion de la sortie du court-métrage fantastique ZMIENA

Interview du réalisateur Pierre Renverseau

et de l'acteur, compositeur et coproducteur Rurik Sallé

du court-métrage ZMIENA:

 

Rurik, Pierre pouvez-vous vous présenter brièvement en résumant votre parcours ?

Rurik : Je me pose la question depuis longtemps. Pierre Renverseau, qui es-tu ?

Pierre : Quand j’étais môme, j’avais vu la troupe de théâtre de mon village jouer la pièce Les Dix Petits Nègres. J’avais été complètement fasciné et ça m’a donné envie d’être acteur. A cela s’ajoute La Dernière Séance présentée par Eddy Mitchell, les films à la télévision avec Louis de Funès. J’ai donc intégré la troupe de mon village. Plus tard, j’ai monté une structure sur Niort où j’ai réalisé une douzaine de courts-métrages entre 1994 et 2004. J’ai commencé à gagner des prix dans des festivals. Cela m’a encouragé à écrire une comédie policière (Niort Aubagne) qui a plu à un producteur et on l’a tournée en 2006. Le film a fait de très bons festivals et est passé à la télévision. Ensuite, je me suis dit que le prochain serait un long-métrage, et en fait le suivant fut aussi un court-métrage, et ainsi de suite. J’avais des projets de longs qui ont duré des années, qui ont failli se faire… Mais comme c’est viscéral pour moi de tourner, j’ai continué à faire des courts. Dont le dernier Zmiena. Et j’alterne entre des comédies et des choses un peu plus anxiogènes. Beaucoup de cinéma de genre. En parallèle, je suis intermittent du spectacle et je joue en local dans des pièces de théâtre, dont certaines que j’ai écrites. J’ai joué aussi dans des films, des séries. Voilà en gros mon cursus. Je vous lance la balle Rurik, c’est à vous !

Rurik : C’est bon, je l’ai attrapée. Il y a dans mon parcours plein de petites choses similaires avec Pierre. Depuis petit, j’ai toujours fait de la musique, je jouais dans des courts, je jouais dans des pièces de théâtre. J’ai toujours écrit aussi. J’ai commencé à mettre davantage un pied dans le cinéma à partir du moment où j’ai commencé à écrire pour la presse de cinéma, L’Ecran Fantastique, Toxic, Mad Movies, avant de créer le magazine Metaluna avec Jean-Pierre Putters. Entre temps, j’ai eu un déclic, il y a une quinzaine d’années. J’étais intéressé par le côté créatif des choses, je voulais passer à autre chose, à la création, à la fiction. J’ai commencé à faire le « switch » doucement. A mettre davantage en avant la musique, le jeu de comédien, à réaliser, à jouer dans des films. Cela a commencé par des pièces de théâtre, des longs-métrages, des courts-métrages, des vidéos.. J'ai d'ailleurs rencontré le maquilleur Jacques Olivier Molon sur le tournage de Paris by night of the living dead de Grégory Morin, dans lequel je jouais trois zombies différents (rires). Aujourd'hui, acteur, musicien, auteur, c’est ce que je fais de manière professionnelle depuis plusieurs années. C’est quelque chose qui a toujours été en moi, et que j’ai vraiment déployé il y a quinze ans. Je glisse aussi beaucoup vers la réalisation.

 

Vous vous êtes rencontrés dans un festival. Comment cela s’est-il passé et est-ce que le scénario de Zmiena était déjà écrit avant la rencontre avec Rurik ?

Pierre : C’était à Angoulême, je présentais mon court No Exit. C’était à la Nuit Fantastique qui n’existe plus maintenant, et c’est bien dommage. Rurik était le présentateur de la soirée. On s’est connu comme cela, on a diné ensemble avec l’équipe, et on s’est revu sur Paris pour boire des coups. Zmiena n’était pas encore écrit. Il était dans ma tête et cela faisait des années que je voulais le faire. Quelques mois après je me suis lancé dans l’écriture, je voulais trouver le bon comédien et ce n’était pas simple. Je voulais quelqu’un qui aime le cinéma fantastique, enfin, pas ceux qui aiment X-Men (ndlr : rires de Rurik) ou des trucs comme ça. Puis, alors que je devais voir Rurik un soir, je me suis dit que ça pourrait être lui. Pour moi c’est important quand on fait un film fantastique de trouver des personnes qui aiment le cinéma fantastique. Quand j’ai proposé le rôle à Rurik, il était direct emballé. Et j’avais également un bon ami, Mathieu Bréchoire (ndlr : co-producteur de Zmiena) qui me suit dans mes projets, et était prêt à y aller aussi. Tout cela s’est mis sur les rails avec beaucoup de moments de creux. Ça a débuté en 2015, et le film a été tourné fin 2019. Il y a eu des hauts et des bas.

Rurik : Pour un acteur, ce rôle est un cadeau incroyable. Et puis j'aime travailler avec des gens que j’apprécie vraiment. Je ne me prostitue pas, je ne vais pas serrer les mains de personnes que je n’apprécie pas, cela me rendrait malheureux. Les belles aventures, ce sont aussi de belles rencontres. Un jour, on prenait un verre à Belleville à Paris, et Pierre m’a proposé le rôle. Ce n’est pas toujours évident, quand tu es acteur, de trouver des rôles intéressants, de rencontrer des gens intéressants. De plus quand on te dit que le film est une adaptation de la Métamorphose de Kafka, à moins d’être suicidaire, tu ne peux pas refuser. C’était une aventure complètement dingue.

 

Zmiena qui signifie «changement » en tchèque est donc une adaptation libre de la nouvelle fantastique La Métamorphose où le personnage principal, Grégor Samsa  se transforme en un monstrueux insecte. Pierre, il y a un hommage direct en reprenant le prénom du protagoniste dans le film, « Greg », interprété par Rurik. Peux-tu nous parler de l’origine de cette adaptation, qui semble-t-il coïncide aussi avec un film que tu affectionnes, La Mouche de David Cronenberg ?

Pierre : Le hasard fait que lorsque j’étais au lycée, j’ai vu La Mouche de Cronenberg au cinéma et ce fut un choc. Le même mois j’ai lu La Métamorphose de Franz Kafka. Et dans ma tête c’est resté intiment lié. Quand j’ai eu l’idée de faire La Métamorphose, je me suis rendu compte que ça n'avait quasiment jamais été adapté. La grosse difficulté évidemment, c'est la transformation. Dans la nouvelle, ce qui me frustrait un peu c’est que le mec est déjà transformé en cafard, dès le début. C’est effrayant, tu te réveilles, tu es un cafard ! Pendant des années, j’y ai réfléchi, et j’ai décidé qu’il fallait vraiment assister à cette métamorphose. Dans la nouvelle, on ne l’imagine jamais en homme. Moi, je voulais voir la déliquescence d’un corps, comme dans La Mouche. Il y a très peu de films où on voit une telle dégradation du corps par plusieurs étapes, et c’est ce que je voulais faire.

Rurik : Ce que tu ne dis pas Pierre, c’est que tu avais un fantasme érotique sur moi, et tu avais envie de me filmer au naturel.

Pierre : L’équipe du film n’était pas d’accord, et m’a proposé de le mettre en pyjama... Des années pour en arriver là, et au dernier moment, on me le colle en pyjama ! Bon, j’en étais où ? Le côté ville m’intéressait moins, je suis plutôt porté par la nature, la forêt. Je voulais transposer l’histoire dans la nature, où la forêt est un personnage à part à entière, qui l’attire.

 

J’ai retrouvé dans Zmiena des références à un autre film qui se passe dans une cabane au milieu d’une forêt : Evil Dead de Sam Raimi. Je parle des plans réalisés dans la forêt. Le physique de Rurik sur l'affiche fait également penser à NosferatuZmiena semble avoir de multiples références conscientes ou inconscientes des films que tu as vu, Pierre. As-tu indiqué des références à l'équipe du film pour ta vision sur Zmiena ?

Pierre : Outre La Mouche, avec Evil Dead tu es en plein dedans. Pour la forêt j’ai été très marqué par le récent The Witch aussi, où les plans dans la forêt sont justes magnifiques ! J’avais ce travail sur la lumière en tête. Pour la créature, il y a aussi un côté The Thing de John Carpenter, dont je suis fan absolu. De par les effets spéciaux, qui sont tous mécaniques à l’ancienne, je me rapproche de tout ce courant de films fantastiques italiens, américains des années 80.

 

Rurik, comment es-tu arrivé sur le projet et qu’est-ce qui t’a plu dans le scénario écrit par Pierre, jusqu’à vouloir coproduire le film via La Distorsion Parallèle, aux côtés de Têtes à Claps ?

Rurik : Ce qui m’a plu dans le projet, c’était la perspective d'une performance, quelque chose de très exigeant pour un acteur. Un défi. Une aventure, physique et dramatique, à laquelle je voulais m'abandonner, la vivre totalement. Je voulais jouer ce personnage comme il vit lui-même cette histoire : sans en savoir trop, sans comprendre, sans calculer. Je n'étais pas « le mec qui va jouer Greg », j'étais Greg. Je souffrais comme lui, je respirais comme lui. Je me suis abandonné à son destin ! Et puis cette histoire incroyable.. C’était aussi l’occasion de travailler avec des gens que j’aime beaucoup, et notamment pouvoir inclure dans le projet Jacques Olivier, qui est un très bon ami, extrêmement talentueux, l'un des meilleurs maquilleurs de France. Je savais que tout allait bien se passer, et que ce tournage allait être un plaisir. Quand tu passes cinq heures dans les mains d’un mec, qu’il va te tripoter les tétons, il vaut mieux que tu l’aimes bien. C’était parfois cinq heures de maquillage, ce qui reste tout de même rapide, au vu de l’incroyable prothèse que je portais.. Un autre truc qui m’a également plu dans le projet, c’est que parfois, les réalisateurs ont une image un peu préconçue de moi ; on a toujours des images préconçues des gens. On est tous une sorte de personne stéréotypée, finalement, pour certains gens. Alors quand un réalisateur arrive pour te proposer un tel rôle, alors que l’on me voit souvent comme un type un peu délirant – ce qui me plait aussi énormément, je ne peux qu’être emballé par le projet, qui sort des rails. C’est aussi un talent pour un réalisateur, de voir autre chose chez toi que ce que l’on attend de toi. Tu as parlé de Nosferatu tout à l’heure. On m’a souvent dit que je pourrais le jouer. J’attends toujours ! L’affiche de Zmiena, dessinée par JessX, a quelque chose de Nosferatu, mais JessX n’avait pas lu le scénario. C’était sa vision du truc. Greg, j'étais heureux de le jouer, parce que c’était quelque chose de différent, parce que c’était un vrai beau rôle. Il y a d'ailleurs aussi des choses grotesques dans le film aussi, qui a plusieurs strates différentes.. Pour ce qui est de la production du film, si Distorsion s’est investi via la branche La Distorsion Parallèle qui a été créée pour l’occasion, c’est parce que le financement patinait. Au bout d’un moment, c’est épuisant, ça peut être décourageant. Alors j'ai décidé de m'investir, de me battre pour monter ce beau projet, pour qu'il existe. C’est un film qui a été fait librement. Personne n’est venu nous voir pour nous dire les choses que l’on devait faire, comment on devait les faire. La Distorsion parallèle est intervenue pour garder cet esprit libre, cette liberté, et pour que le film se fasse, et vite.

              

Donc Pierre avait une totale liberté dans sa création ?

Rurik : Pierre pourra te dire comment cela s’est passé. L'idée n’était pas d’imposer un truc, mais de soutenir l’œuvre. L’idée n’était pas d’arriver et de casser le truc. Ce n’est pas ma vision des choses, ça.

Pierre : Avant l’arrivée de Têtes à claps ou La Distorsion parallèle, j’avais écrit la première version du scénario, et c’est celle qui a servi pour le film. On a eu une totale liberté lors du tournage. De toute façon, le film ne se serait pas fait autrement. Un des rares avantages pour un réalisateur de court-métrage, c’est la liberté du réalisateur.  L’idée de tourner dans un studio vient du coproducteur au sein de Têtes à claps. Tu peux te faire influencer dans ce sens-là, il n’y a aucun problème. Je n’avais jamais tourné en studio et c’était un des plus beaux souvenirs de tournage pour moi.

 

Dans Zmiena, le personnage principal semble être lié à la nature. Comme un genre d’appel de la forêt. Il y a un parallèle entre la transformation du corps de Greg et la nature, où on voit des insectes la transformer, la ronger petit à petit. Les écorces des arbres qui tombent … Greg et la forêt semblent liés.

Pierre : Il y a plusieurs choses dans le film. Je voulais faire un film sur la peur. Les gens ont peur de tout. J’avais écrit Zmiena avant la covid 19, où les gens restent chez eux. On ne sait pas grand-chose sur le personnage de Greg. A-t-il des hallucinations ? Est-ce qu’il est un militaire ?  Un déserteur ? Est-ce que c’est sa maison d’enfance ? Comme je l’ai dit tout à l’heure, la forêt me fascine, les saisons, la pourriture qui fait renaître les choses, comme la mort d’ailleurs. Plus Greg dégénère, plus il quitte notre monde, la société surdimensionnée. (Attention spoiler!) Pour moi, le film finit bien. La forêt a remis Greg dans son ventre. C’est un peu compliqué, un peu torturé. Et quand tu parlais d’Evid Dead, le vrai hommage au film de Raimi,outre la forêt, c’est le plan final où la caméra rentre et ressort de la maison. Je tenais vraiment à ce travelling complètement dingue à la fin. Cela a causé des maux de têtes au chef op et au monteur !

 

Zmiena a été tourné en automne 2019, pour se terminer début 2021. Pourquoi tout ce temps en post production ?

Pierre : Le coronavirus n’a pas aidé à la post production. On a beaucoup bossé sur les images, la musique et le son. Je suis exigeant au montage et il y a eu beaucoup de versions. On avait vraiment réussi le tournage et on avait les images que je voulais. Le risque était de tout foirer au montage. Il fallait garder cet esprit de se servir des ellipses qui sont constantes dans le film pour que l’on n’ait aucun repère de temporalité. L’étalonnage image pour moi était crucial. Tout cela a été long. Rurik a fait la musique en parallèle, avec les retours. Il a fallu faire les voix off tout cela pendant le confinement. Un des avantages encore du court-métrage, c’est que l’on n’a pas de date de sortie. On a bossé comme des malades sur le film et on a mis le temps qu’il fallait.

 

La plupart des plans sont des gros plans, que ce soit dans la maison ou bien dans la forêt. Cela rapproche au plus près le spectateur du personnage et en même temps déclenche une sensation de claustrophobie, de malaise.

Pierre : Cela va beaucoup plaire à Rurik, mais j’aurais voulu quasiment rentrer dans le personnage (rires de Rurik). Le but était de le coller. Déséquilibrer le tout. J’aime beaucoup Climax de Gaspard Noé pour les scènes vers la fin, où ils sont tous hallucinés, et on ne sait pas où est la caméra. On avait parlé de Climax avec Nicolas Salet, le chef-opérateur, pour lui indiquer qu’il fallait aller dans le bizarre mais pas dans le démonstratif.

 

Rurik, tu as beaucoup de casquettes dans le film : coproducteur, acteur et compositeur. Parlons un peu de la musique qui est plutôt du « sound design », avec non pas de belles mélodies mélancoliques, mais des sons dégageant une atmosphère étrange et mystique. Comment as-tu bossé ces sons ? Toi qui fais notamment partie du groupe Fugu Dal Bronx, y-a-t-il un lien ?

Rurik : Dans le groupe Fugu Dal Bronx, il n’y a pas de voix, c’est comme si elle était là sans être là. Il y a quelque chose de dramatique, il y a de la violence, il y a de la douceur. On a l’impression que la douceur arrive par la violence, m'a t-on dit récemment. Il y a tout cela dans Fugu Dal Bronx. Mais avec Pierre, ce n’était vraiment pas cette référence-ci que l’on avait pour Zmiena. Il avait écouté  la musique que j’avais faite pour une série d'expositions au Japon, qui se passaient dans l’obscurité totale. Des musiques atmosphériques, émotives, davantage qu’un thème que l’on pouvait chanter. C’était surtout cela, notre influence pour Zmiena. J’ai composé la musique en la calquant au personnage qui se désagrégeait. Je ne voulais pas que la musique donne des réponses au spectateur, ni que le spectateur puisse s’accrocher à un thème précis... À l'écran, il se passe quelque chose, on ne sait pas vraiment quoi, comment le décrire. Je voulais que la musique soit pareille, qu’on sente qu’il y a des choses qui se dessinent, sans pouvoir les expliquer précisément. Avec Pierre, on voulait que la musique suive le parallèle de ce qui arrive à mon personnage, et qu’au fur et à mesure du film, elle soit un peu plus humaine. La transformation du personnage commence à le faire ressembler à quelque chose : idem pour la musique. Il commence à y avoir un peu d’humanité, on commence à reconnaître des choses dans la musique. Il était important que la musique soit déstructurée et se structure au fur et à mesure du film.

Pierre : Je voulais absolument qu’il y ait du piano, mais du vieux piano, un peu désaccordé et qu’il y ait cette ambiance nostalgique d’un passé révolu, que tu ne retrouveras jamais, et qui sent la poussière. Je voulais que toute la musique de fin transpire cela.

Rurik : J’aurai pu faire un thème d’horreur. C’est un truc que j’adore vraiment faire, mais, ça n'aurait pas été à sa place dans le film. Cela aurait été contre-productif. Il fallait que la musique ait quelque chose de charnel, quelque chose qui gratte, qui grince. Un peu comme si tu jouais de la guitare sous l’eau avec un son bizarre, transformé.

 

On pourrait dire que le film, la musique ont quelque chose d’expérimental. Une sorte d’expérience pour le spectateur.

Pierre : Le mot expérimental peut vraiment être utilisé pour ce projet parce que je trouve que chacun dans sa partie a eu le loisir d’expérimenter des choses et de les proposer et c’est ce que j’ai trouvé d’assez intéressant et gratifiant sur ce tournage. On a tous été dans l’expérimentation.

 

Zmiena commence sa carrière dans les festivals. Où pourra-t-on le voir?

Rurik : Zmiena est sélectionné au FEFFS à Strasbourg, c'est énorme. Il vient aussi d'être sélectionné dans l'Ohio aux Etats-Unis, et à Santiago au Chili. 6 sélections déjà pour le film, et deux prix à Milan : meilleur film, et meilleur réalisateur. On attend la suite ... Plus tard, il sera diffusé sur des plateformes, et il y aura des projos en salle.

 

               Olivier H.



Pierre Renverseau, réalisateur & scénariste du film

En tant qu’acteur, Pierre alterne les rôles au cinéma, à la télévision et sur scène. En tant que réalisateur et scénariste, il a notamment signé Terres secrètes (2019), Nô (Exit) (2014) avec Christophe Salengro, Resto (2010, coécrit et coréalisé avec Manuel Tribot), ou Niort / Aubagne (2006), tous lauréats de nombreux prix. Il est également auteur de plusieurs pièces, et d'un premier roman en 2017, Dans la plaine.

www.pierrerenverseau.com

 

Rurik Sallé, acteur & compositeur de la musique du film, co-producteur

Habitué de Groland, Rurik a joué dans une cinquantaine de courts (Ninja Eliminator 4) et longs-métrages (Dead Shadows), et a composé les B.O. de films comme Trumbull Land de Greg Wallet, ou Les Silences de Johnny de Pierre-William Glenn (sélection officielle à Cannes 2019).

Guitariste des groupes Fugu dal Bronx, Banane Metalik ou de Jean-Pierre Kalfon, auteur, éditeur et fondateur du collectif Distorsion, Rurik fut auparavant rédacteur pour la presse metal et fantastique et présentateur d'émissions comme Cinémad, Panoramad ou + ou – Geek.

www.ruriksalle.com

www.musikrurik.com

Ma rencontre avec Pierre Renverseau et Rurik Sallé à l'occasion de la sortie du court-métrage fantastique ZMIENA
Ma rencontre avec Pierre Renverseau et Rurik Sallé à l'occasion de la sortie du court-métrage fantastique ZMIENA
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