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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


SPUTNIK - espèce inconnue de Egor Abramenko

Publié par lecinemadolivierh sur 5 Avril 2021, 16:40pm

Catégories : #Science-fiction, #Sputnik, #Egor Abramenko, #Condor Distribution, #Festival de Gérardmer, #Sitges, #Trieste, #L'Etrange Festival

SPUTNIK - espèce inconnue de Egor Abramenko

SPUTNIK – espèce inconnue de Egor Abramenko (Russie)

Sortie en DVD et Blu-ray en France le 24 février 2021

Genre : science-fiction / horreur

Durée : 109 minutes

Avec Oksana Akinshina, Fedor Bondarchuk, Pyotr Fyodorov

Sociétés de production: Art Pictures Studio, Fond kino, Hype Film et Vodorod

Distributeur: Condor Distribution

 

Synopsis : Suite à un mystérieux incident dans l’espace, la mission de Constantin prend une tournure dramatique : son vaisseau se crashe, et son acolyte meurt dans d’inquiétantes circonstances. Mais plus étrange encore, Constantin semble ne se souvenir de rien. Il est alors amené dans un centre militaire ultra-confidentiel pour suivre une série de tests afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé durant la mission. Tatiana, psychologue de renom, s’intéresse de près à son cas, et commence à réaliser l’impensable : Constantin n’est pas revenu seul, quelque chose sommeille en lui. Quelque chose qui pourrait tous les mettre en danger…

 

Sputnik est le premier long-métrage du réalisateur russe Egor Abramenko, qui suit les traces d’Alien de Ridley Scott. Pour un premier film c’est plutôt osé et casse-gueule.

Oui, Sputnik ne parle pas du vaccin russe Spoutnik V contre la putain de Covid19, mais bien de science-fiction et plus précisément d’un retour sur Terre d’astronautes avec une espèce inconnue provenant de l’espace. Un virus en fait, mais alors le vaccin Spoutnik V ?

L’espèce extraterrestre, qui n’a rien à voir avec un gentil E.T. qui se goinfre de Smarties et autres cochonneries à bulles, fait deux en un avec l’astronaute Constantin, à l’instar du virus dans l’excellent  Hidden de Jack Sholder. Mais s’il ne mange pas de Smarties, que mange-t-il ? Est-il vegan ?

La première partie du film fait la présentation des trois protagonistes de l’histoire. L’astronaute Constantin, la psychologue Tatiana ainsi que le colonel Semiradov. Constantin est confiné dans un lieu secret en attendant d’en savoir plus sur sa santé avec l’aide de Tatiana le tout supervisé par le colonel Semiradov. Le tout saupoudré par une intrigue qui se dévoile peu à peu, histoire de garder un peu de suspens.

Les acteurs sont plutôt bons, à commencer par Oksana Akinshina (Tatiana) qui porte le film par son charisme, excellente dans son rôle de psychologue. Fedor Bondarchuk est le général, tout en froideur mais qui semble avoir de l’empathie envers l’astronaute interprété par Pyotr Fyodorov. Ce sera bien le seul, car un des bémols du film est un manque d’empathie envers l’astronaute. C’est dommage, car sans cela le film perd en intensité émotionnelle. Il faut de l’émotion dans un film, au risque de laisser le spectateur à quai.

La seconde partie du film bascule dans le fantastique avec le virus qui prend forme et de plus en plus de place. Fin de l’intrigue et du suspens. La chose est sortie. Un monstre 100% digital qui n’a rien à voir avec celui de H.G. Giger. Dans cette partie, le gore s’invite et il est efficace. Le film prend de la vitesse au bon moment pour embarquer le spectateur dans les montagnes Russes. Car malgré son format un peu long (104 minutes), le film ne traine pas trop en longueur contrairement à beaucoup d’autres films Russes, assez plats sans originalités. Ici Sputnik se démarque.

La fin peut laisser perplexe pour certains, mais elle est concevable. C’est comme si le réalisateur s’était réveillé et qu’il venait de se rendre compte qu’il manquait un peu d’émotion dans son film (c’est souvent le cas pour un premier film).

Au final, Sputnik est une belle réussite, spectaculaire, efficace et haletant et le jeune réalisateur Egor Abramenko est à surveiller de près … Car derrière cette forme fantastique, le fond est une métaphore d’une Russie jouant sur la peur et qui s’en nourrie mais jusque quand ?

Sputnik a été présenté en hors compétition au Festival de Gérardmer 2021 et en compétition à L’Etrange Festival 2020, Festival de Sitges 2020,  Les Utopiales 2020 et a reçu le prix de l’Asteroid Award au Festival de Trieste… Un joli tableau !

Olivier H.

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