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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


Critique du long-métrage READY PLAYER ONE de Steven Spielberg (Etats-Unis)

Publié par lecinemadolivierh sur 18 Mai 2018, 20:20pm

Catégories : #Critique Film, #Ready Player One, #Steven Spielberg, #Ernest Cline, #Amblin Entertainment, #De Line Pictures, #Dune Entertainment, #Warner Bros, #Réalité virtuelle, #Janusz Kaminski, #Tye Sheridan, #Olivia Cooke, #Simon Pegg

Critique du long-métrage READY PLAYER ONE de Steven Spielberg (Etats-Unis)

Critique du long-métrage READY PLAYER ONE de Steven Spielberg (Etats-Unis) :

Date de sortie : 28 mars 2018

Durée : 140 minutes

Genre : science-fiction

 

Synopsis : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

 

 

Ready Player One est une adaptation du roman Player One d’Ernest Cline (2011).

Ready Player One est produit par Donald De Line, Dan Farah, Kristie Macosko Krieger et Steven Spielberg.

Sociétés de production : Amblin Entertainment, De Line Pictures, Dune Entertainment, Farah Films & Management, Reliance Entertainment, Village Roadshow Pictures et Warner Bros.

Budget : 175 millions de dollars.

Distributeur : Warner Bros.

Note IMDB : 7,8/10 sur 119 141 votes

Rotten Tomatoes : 73% d’avis favorable sur 330 avis.

 

 

Avis : Accrochez bien votre ceinture, c’est parti pour un déluge d’effets spéciaux non-stop pendant plus de deux heures à voir en 3D s’il vous plaît. La scène d’ouverture, accompagnée du titre Jump de Van Halen des années 80, met la barre assez haute en termes de mise en scène avec son plan séquence vertigineux. A l’instar de La La Land de Damien Chazelle, la scène d’ouverture est spectaculaire. Le héros du film, enfin je crois, Wade Watts est un jeune orphelin qui a été recueilli chez sa tante et son mec un peu lourdingue (Qu’il est beau le joli cliché larmoyant). L’histoire se déroule dans un futur apocalyptique assez proche, en 2045, où la plupart des habitants de la planète se réfugient dans des mondes virtuels (Tiens, cela me fait penser à Virtual Revolution de Guy-Roger Duvert), accessibles à partir d’un ordinateur connecté au réseau et d’un casque de réalité virtuelle. A l’origine, ces mondes virtuels étaient des jeux, appelés MMORPG, où plusieurs joueurs pouvaient se connectés en même temps et jouer ensemble, quel que soit leur position géographique sur le globe. Le jeune Wade, un connecté, apprend que James Halliday, le créateur de l’OASIS, l’application la plus utilisée pour se rendre dans ces mondes virtuels, est décédé et qu’il a caché trois clefs dans son univers virtuel, sa création divine. C’est la révolution et tous les connectés veulent s’en emparer. En effet, à la clef, il y a toute la fortune et l’OASIS à gagner, soit quelques milliards de dollars. Wade va tenter le tout pour le tout pour s’emparer des trois clefs. Mais quand, une multinationale désire acquérir ces clefs pour fluctuer son business, elle va mettre tous les moyens pour y parvenir …

 

Passée la superbe scène d’ouverture, le premier monde virtuel abordé dans le film est une course de voitures époustouflante et spectaculaire avec un invité surprise de poils et de taille. Le film débute son hommage à la culture populaire des années 80 avec ses clins d’œil qui défilent à deux cents à l’heure (Une image du film est presque équivalente à une référence). Pour les jeunes qui sont issus de la génération 80, c’est génial (et nostalgique) de retrouver pleins d’icônes mélangés de ces années-là. Je ne les citerai pas pour vous laisser les découvrir seul … C’est le côté plaisant et assez original du film qui vous en met plein les yeux. Ces images sont accompagnées par une musique … des années 80 aussi ! (Le groupe Van Halen déjà cité plus haut, mais aussi le groupe Twisted Sister, déjà aperçu dans le film Les Aventures de Pee-Wee de Tim Burton). Mais revenons à Wade … Plus il va s’enfoncer dans les moindres recoins de l’OASIS, plus il va découvrir la personnalité de son fondateur Halliday. C’est une immersion dans le cerveau d’Halliday, un génie informatique très réservé et faisant penser aux protagonistes du film Wayne’s World de Penelope Spheeris.

 

Arrive ensuite le fameux monde virtuel se déroulant dans l’hôtel Overlook et sa fameuse chambre 237 (Shining de Stanley Kubrick, ami défunt de Spielberg). Le niveau du film déjà assez bon, techniquement et culturellement pop, prend une dimension supplémentaire avec cette séquence inoubliable. C’est la scène culte du film ! Spielberg rend un splendide hommage au film très controversé de l’adaptation du roman éponyme de Stephen King. Il fallait oser tout en ne démontant pas l’univers du film. L’affaire est réussie. Un coup de Maître.

 

Spielberg n’a pas lésiné dans les effets-spéciaux qui sont quasi omniprésent pendant plus de cent vingt minutes. Une bonne partie du budget a dû y être ensevelit. Pour leurs réalisations, Steven Spielberg a demandé conseil à James Cameron (Avatar). Le problème de l’ultra présence des effets-spéciaux qui en mettent plein la vue abaisse le poids des acteurs et du scénario (Je trouve assez perplexe qu’un jeune  né dans les années 2022 connaisse l’apparition des tous premiers jeux d’arcades des années 1980 …). Mais après tout, Ready Player One n’est pas un film qui se veut en compétition à une certaine Palme d’Or, mais bien un divertissement « geek » et culturellement pop qui vous emmène à mille lieues.

 

Côté casting, l’acteur Tye Sheridan (Mud : sur les rives du Mississippi de Jeff Nichols) interprète Parzival (C’est le nom de l’avatar de Wade Watts), Olivia Cooke (The Limehouse Golem de Juan Carlos Medina, The Signal de William Eubank, La série Bates Motel) campe Art3mis et Simon Pegg apparaît sous les traits du conservateur des archives de la mémoire de Halliday. Derrière la caméra, on retrouve un habitué des cadres cinématographiques de Steven Spielberg, le directeur de la photographie Janusz Kaminski (Pentagon Papers, Le Bon Gros Géant, Le Pont des Espions, Lincoln …).

 

 

Note : 8/10. Ready Player One est un chef d’œuvre de science-fiction temporelle des années 80. Le film est énorme à l’image d’un bon gros géant, bourré de références de films tel un requin affamé. Le film est en lui-même une encyclopédie des années 80. Dommage que la fin tire un peu en longueur malgré un final spectaculaire tout droit sorti d’un Seigneur des Anneaux de Peter Jackson. Le film évoque également les dangers des réseaux sociaux, des amis virtuels que l’on ne connait pas, ou à peine sous forme d’avatars, et que l’on partage de plus en plus de notre temps en leur compagnie.  Ready Player One ne devrait pas déplaire aux amateurs de films comme Blade Runner, Virtual Revolution ou encore Valérian. Malgré les apparences, souvent trompeuses, papy Spielberg (70 ans) a gardé l’âme d’un enfant talentueux.

Mad Olive

Critique du long-métrage READY PLAYER ONE de Steven Spielberg (Etats-Unis)
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