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Le blog du cinema d' Olivier H

Le blog du cinema d' Olivier H

Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


BIFFF 2018 AWARDS !

Publié par lecinemadolivierh sur 23 Avril 2018, 14:34pm

Catégories : #Awards, #Palmares, #Festival, #Brussels International Fantastic Film Festival 2018, #BIFFF 2018, #Tigers Are Not Afraid, #Issa Lopez, #Mon Mon Mon Monsters, #Giddens Ko, #Belle A Croquer, #Axel Courtière, #Dhogs, #Andrés Goteira, #Blue My Mind, #Lisa Brühlmann, #The Place, #Paolo Genovese, #Memoir of a Murderer, #Shin-yeon Won, #Special Lady, #An-kyu Lee, #The Cured, #David Freyne, #Inuyashiki, #Shinsute Sato, #Melies

BIFFF 2018 AWARDS !

Dimanche 15 avril 2018 s'est clos la 36ème édition du Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF), une édition dantesque avec plus de 58 000 spectateurs, soit plus de 4 000 spectateurs versus la précédente édition. C'est énorme ! Il va falloir spécialement agrandir le Bozar pour les prochaines éditions. Car oui, un Festival qui reçoit Guillermo del Toro pour une Masterclass, est un Festival qui a du poids (sans jeu de mot) et qui compte énormément dans le milieu. BIFFF est l'un des meilleurs festivals du genre au monde !

 

Voici le prestigieux palmarès:

 

Section des courts-métrages (et ils étaient très très nombreux) :

Prix Jeunesse du meilleur court-métrage Belge : THE DAY THE DOG DISAPPEARED de Ruth Mellaerts et Boris Kuijpers

Prix SABAM du meilleur court-métrage Belge : HET NEST de Matthias De Bondt

Prix La Trois du meilleur court-métrage Belge : LES NAUFRAGES de Mathieu Mortelmans

Prix BeTV du meilleur court-métrage Belge : LES NAUFRAGES de Mathieu Mortelmans

Grand Prix et Prix Fedex du meilleur court-métrage Belge : LOST IN THE MIDDLE de senne Dehanschutter

Prix du meilleur court-métrage européen : BELLE A CROQUER de Axel Courtière (France)

 

Section des longs-métrages :

Prix de la Critique : DHOGS de Andrés Goteira (Espagne)

Pitch : Un homme d’affaires volage profite d’un déplacement afin de se faire polir la tuyauterie par une inconnue. Une femme remonte le boulevard de la honte en fermant son manteau après avoir ouvert son entrejambe. Un vieux solitaire se demande si le sol n’est pas trop dur pour y enterrer son chien encore vivant. Un coffre crie dans le désert. Une mère castratrice joue à la pute défraîchie derrière les vitres d’une station essence, perdue à gauche d’un grand nulle part. Toutes ces âmes ne sont pas esseulées, elles ne sont pas en peine : ce ne sont que des vermines égoïstes, des arrêts obligés d’une ligne existentielle qui se termine là où la raclure humaine peut offrir ce qu’il y a de pire. On ne peut pas vous en dire plus : ce serait moralement inexcusable…

 

Prix de la compétition 7è Parallele : BLUE MY MIND de Lisa Brühlmann (Suisse)

À 16 ans, Mia est catapultée dans une nouvelle école en plein milieu de l’année. À 16 ans, Mia doit s’adapter à une nouvelle ville, une nouvelle maison, de nouveaux amis, de nouveaux ennemis… et surtout à un nouveau corps. Oui, à 16 ans, Mia se prend la puberté en plein dans la gueule et ce shoot soudain d’hormones va chambouler tous ses repères: elle se met d’abord à fréquenter la mauvaise graine du lycée, tâter de l’interdit dès qu’elle en a l’occasion et considérer ses géniteurs comme de pâles étrangers qui lui parasitent son existence. Ce monstre sans queue ni tête qu’est l’adolescence et que les parents effrayés murmurent à demi-mot est, certes, un passage ingrat. Mais, chez Mia, ce passage prend des proportions bibliques lorsqu’elle se met à gober crus les poissons de l’aquarium de famille, tout en cherchant une lance à incendie turgescente afin d’éteindre son feu intérieur. Mais, au fur et à mesure qu’elle s’enfonce dans les miasmes du sexe cru et des drogues, Mia se rend compte que son corps se met à changer. Au sens littéral, cette fois…

 

Mention Spéciale 7è Parallele : THE PLACE de Paolo Genovese (Italie)

Pitch : Il est assis dans ce bar jour et nuit, gribouillant dans un journal qui tient plus du grimoire que du petit carnet en moleskine. Qui est-il ? Personne ne le sait, et pourtant il semble très populaire… Chaque jour, des inconnus s’assoient à sa table pour le consulter, tel un oracle de comptoir. Toutes ces personnes semblent désespérées, et ce mec serait capable de réaliser n’importe quel vœu. Mais, malgré sa barbe, cet homme providentiel n’a rien du Père Noël, et chaque souhait implique une tâche particulière de la part du client. Une femme souhaite voir son mari guérir d’un Alzheimer ? Elle devra construire une bombe et la faire exploser dans un lieu public. Un père désire ardemment débarrasser son fiston d’une vilaine tumeur ? Pas de problème : il devra assassiner un enfant innocent. Un aveugle souhaite recouvrer la vue ? À lui de violer une inconnue… Bref, tout est possible avec notre buveur de café invétéré. Mais tout a un prix.

 

Prix de la compétition thriller : MEMOIR OF A MURDERER de Shin-yeon Won (Corée du Sud)

Pitch : Atteint d’Alzheimer suite à un accident de voiture 17 ans auparavant, Byung-su vit désormais au jour le jour avec sa fille Eun-hee. Armé d’un enregistreur qu’il gave de souvenirs pendant ses moments de lucidité, Byung-su arrive quand même à se perdre de plus en plus souvent. Physiquement et mentalement. Ce qui ne le rassure pas du tout quand il a toutes les lumières allumées au plafond, car un tueur en série est en train de vider la région de ses jeunes filles. Byung-su craint forcément pour la sécurité d’Eun-hee, mais il y a autre chose qui le turlupine : 17 ans auparavant, il mettait malgré lui un terme à sa carrière prolifique de tueur en série et, Alzheimer ou pas, il a remarqué que ses automatismes d’assassin étaient restés intacts… Mais, alors qu’il s’interroge sur ses mystérieux passe-temps lorsqu’il est déconnecté, Byung-su fait la rencontre de Tae-ju, un jeune homme qui met officiellement sa langue dans la bouche de sa fille. Et le gros problème, c’est qu’entre hommes de métier, on se reconnaît facilement…

 

Mention Spéciale thriller : A SPECIAL LADY de An-kyu Lee (Corée du Sud)

Pitch : Kim se sent comme Tapie après le jackpot Adidas : grâce aux galipettes filmées dans tous les ministères importants, cet heureux patron du crime organisé s’est assuré la pleine et entière coopération de tous les officiels pris la main dans le string. Mais, comme chacun sait, derrière la réussite d’un homme se cache une femme… Et la discrète mais vénéneuse Hyun-Jung est la véritable tête pensante de ce plan machiavélique. Ce que l’on sait moins, par contre, c’est que derrière tout homme trahi se cache une brebis galeuse peu encline à accepter ce chantage. En l’occurrence Dae-Sik, un procureur véreux qui n’a pas du tout digéré ce piège à miel tout con. Bien décidé à se venger, Dae-Sik va retourner tous les hommes de Kim comme des steaks et utiliser une arme redoutable contre Hyun-Jung : son point faible à elle. Car, derrière cette image de femme fatale se cache une mère qui a accouché en prison et qui cache l’existence de son fils depuis près de vingt ans… Avec toutes ces trahisons à tiroirs, son rejeton va non seulement sortir du bois en pleine crise d’adolescence, mais aussi se retrouver dans le viseur des pires assassins de la Corée du Sud. Super, le faire-part.

 

Prix de la compétition européenne : THE CURED de David Freyne (Irlande)

Pitch : Quatre ans après une épidémie virale transformant les infectés en bouffeurs de cerveaux, un remède a enfin été trouvé. 75 % des malades sont en rémission totale et peuvent réintégrer la société civile. Senan fait partie du lot et, s’il est soulagé de retrouver sa belle-sœur et son neveu sans avoir envie de leur bouffer un bras, tout n’est pas rose pour autant : il est guéri certes, mais il n’a par contre rien oublié des actes atroces qu’il a commis et – pour corser sa réinsertion déjà difficile – certains radicaux non infectés voient cette soudaine main-d’œuvre supplémentaire comme des réfugiés viraux, dont il faut se méfier… hé bien, comme de la peste, justement. Un discours idéologique clivant et nauséabond qui risque fort d’être exacerbé par un autre secret vite balayé sous le tapis. Car, si 75 % des infectés ont été sauvés, que croyez-vous que l’armée va faire avec les 25 % restants ? Organiser une table ronde avec Amnesty International et Peta pour lancer une action « adopte un zombie » ? Naan, leur solution est bien plus définitive que ces considérations de bobos humanistes…

 

Prix de la compétition internationale :

Corbeau d'Argent : MON MON MON MONSTERS de Giddens Ko (Taïwan)

Pitch : Jusqu’à présent, Lin était la tête de turc de son lycée. Et plus particulièrement de Ren-hao et ses petits elfes malfaisants, tellement zélés dans l’humiliation quotidienne que Lin aurait pu servir de synonyme au harcèlement dans le dictionnaire. Mais voilà, les choses ont bien changé : obligés de se farcir des travaux d’intérêt collectif ensemble, Lin et ses harceleurs tombent sur une créature bien étrange… Et, plutôt que de la ramener au zoo ou prévenir la SPA, notre gang de morveux décide de l’enfermer dans une cave bien sombre afin de lui faire subir ce qu’à peu près tous les gamins ont un jour fait avec un ver de terre. Bonus de Noël avant l’heure : cette goule semble avoir une capacité de régénération qui permet de multiplier les séances de torture vers l’infini et au-delà ! Mais, si Lin est soulagé d’esquiver enfin les brimades, il ne se sent pas très jouasse pour autant à l’idée de brûler la pauvre créature au troisième degré, juste «pour rigoler». Un avis plus que partagé par la sœur aînée de la goule, qui suit la piste de sa cadette en bouffant tout ce qu’il y a sur son passage…

 

Corbeau d'Argent : TIGERS ARE NOT AFRAID de Issa Lopez (Mexique)

Pitch : Vivant dans un endroit où les cartels sont une réalité du quotidien avant d’être une série sur Netflix, la petite Estrella s’en sortait plutôt bien jusque là. Mais, un beau jour, voilà que sa mère disparaît sans laisser de traces… Persuadée d’être une princesse avec trois vœux, Estrella prie très fort pour que sa mère revienne. C’est son premier souhait, et c’est un fantôme qui viendra la hanter dans son appartement vide… Crevant de trouille et de faim, Estrella s’aventure dehors et se met à la colle avec un gang d’orphelins des rues, machos avant même leur première crise d’acné. Mais, afin de se faire accepter par ces tigres au griffes encore élimées, Estrella sera obligée de poser un acte irrémédiable. Le réussir sera son deuxième souhait. Quitte à ce que la meute juvénile se retrouve poursuivie par les pires violeurs et les pires tueurs des cartels locaux, prêts à éviscérer ces pauvres gosses qui rêvaient de contes de fées, et qui se retrouveront dans le décompte des faits divers. Ne restera alors plus qu’un vœu à la princesse orpheline…

 

Corbeau d'Or : INUYASHIKI de Shinsute Sato (Japon)

Pitch : Inuyashiki Ichirou n’a vraiment pas de bol. Alors qu’il n’a que 58 piges, sa gueule fripée comme un cuir d’éléphant lui donne l’air d’un vieillard pathétique et sénile. Le genre d’abat-jour sans lampe qu’on laisse traîner dans un coin, et c’est exactement ainsi que sa famille irrespectueuse le traite… Et, comme les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, son médecin lui annonce qu’un cancer particulièrement virulent va très vite écourter son séjour sur Terre. Bien calé au fond de son trou existentiel, le pauvre Inuyashiki se dit que la situation ne pourrait pas être pire. Et pourtant : vlà qu’un éclair mystérieux venu du ciel le frappe de plein fouet ! À son réveil, Inuyashiki remarque que ce coup de foudre n’a laissé aucune trace sur son corps. Pourtant, il a l’étrange impression que quelque chose a changé en lui… Et ces petits changements se révéleront être exactement ce dont notre cadavre en sursis avait besoin. Et pas juste pour reprendre brièvement du poil de la bête, comme un vulgaire palliatif, hein. Ici, on parle d’une version 2.0 de l’abat-jour qui, cette fois, va éclairer le monde d’un pouvoir absolu… Mais le même éclair a frappé une autre personne, bien moins portée qu’Inuyashiki à l’esprit chrétien.

 

Prix du Public : TIGERS ARE NOT AFRAID de Issa Lopez (Mexique)

 

 

Félicitations à Axel Courtière pour Belle A Croquer, il le mérite amplement, à Issa Lopez pour son magnifique film Tigers Are Not Afraid qui n'arrête plus de remporter des prix dans les festivals, à Giddens Ko pour Mon Mon Mon Monsters qui est l'un de mes coups de cœur du festival ! Place également méritée pour Memoir of a Murderer dans les thriller !

Mad Olive

 

 

 

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