Critique de la série BREAKING BAD saison IV créée par Vince Gilligan (Etats-Unis) :
Année: 2011
Genre: thriller dramatique
Durée: treize épisodes
Synopsis: Walter et Jesse se retrouvent séparés intentionnellement par Gustavo, le mec qui leur fait fabriquer de la meth. Le nouveau partenaire de Jesse est Mike, le crâne rasé et bras droit de Gustavo. Hanke, le beau-frère de Walter, renifle un os à ronger du côté du restaurant à poulet de Gustavo … ça sent les embrouilles !
Breaking Bad est produit par Melissa Bernstein, Peter Gould, George Mastras, Bryan Cranston, Vince Gilligan, Mark Johnson, Stewart Lyons et John Shiban.
La société de production est Sony Pictures Television.
La série est distribuée en France par Arte et Orange Cinémax.
Note IMDB: 9,5/10 sur 1 060 393 votes. Breaking Bad est classé troisième du top 250 des séries sur le site IMDB. Autant dire que c’est la série à voir.
Récompenses reçues en 2012, correspondantes à la saison quatre:
L’acteur et producteur Bryan Cranston (Walter White) a remporté le TCA Award de la meilleure interprétation dans une série dramatique et le Saturn Award du meilleur acteur de television
L’acteur Aaron Paul (Jesse) a quand-t-à lui remporté le Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une série televise dramatique, ainsi que le Saturn Award du meilleur acteur de television dans un second rôle.
L’acteur Giancarlo Esposito (Gustavo) a remporté le Critic’s Choice Television Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une série télévisée dramatique.
La série Breaking Bad remporte le TCA Award de la meilleure série televise dramatique.
Mon avis: la saison débute fort avec son premier épisode sanglant au cutter. Gustavo montre qui est le chef à ses deux employés Walter et Jesse. L’intensité de cet épisode scotche le spectateur à son fauteuil. Il éprouve de l’empathie pour Walter et Jesse qui sont dans la merde. Le job de ce premier épisode est fait pour que le spectateur soit accroc à la saison, et le résultat en est plus que réussi. Puis les épisodes se suivent avec certains à la limite de l’ennuie (sentimentaux) et d’autres un peu plus tendus du slip (C’est ces derniers que je préfère). Dans cette quatrième saison, certains personnages secondaires, comme Mike ou encore Gustavo sont développés. Des flash-backs nous en apprennent un peu plus sur eux. Mike en devient même empathique avec sa relation avec Jesse, tandis que Gustavo apporte une froideur extrême dans cet enfer. Mike est mon personnage préféré de cette saison avec Jesse qui est impressionnant dans son rôle de fragile, déboussolé et déglingué suite au décès accidentel de sa petite amie.
Le casting six étoiles apporte de la lumière à la série. Que ce soit Bryan Cranston, Aaron Paul, Bob Odenkirk (Saul Goodman), Jonathan Banks (Mike), Dean Norris (Hank) ou encore Giancarlo Esposito, ils sont tous exceptionnels dans leur rôle. Giancarlo Esposito est magistral dans son personnage apathique et glacial. A son contact, Walter se transforme saison après saison, en un psychopathe incontrôlable, dangereux et fou. Il n’est plus du tout le Walter de la première saison, professeur de chimie dans une université atteint d’un cancer. On ne sait pas trop jusqu’où il va aller. Ses plans sont machiavéliques et diaboliques. Ce qui est suggéré à la dernière image de cette saison est à vous glacer le sang.
Ma note : 8/10. Le trio gagnant de cette saison est Aaron Paul, Jonathan Banks et Giancarlo Esposito. Aaron Paul est magnifique dans son rôle. Au fur et à mesure que Walter perd d’humanité, Jesse devient le personnage le plus empathique de la série. Il est comme un anti-héros. Il devient la petite main manipulée par Walter. Ce dernier devient un être ignoble et apathique. Mon épisode préféré de cette saison est celui où Gustavo, Mike et Jesse ont un rendez-vous avec le cartel au Mexique. L’adrénaline monte crescendo pour exploser tel un feu d’artifices. Finalement, cette quatrième saison n’est toujours pas à la hauteur de la première. Qu’attendre de la cinquième saison, si ce n’est qu’elle ne laisse pas le spectateur sur sa faim ?
Mad Olive.