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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


PIFFF 2017 (Compétition officielle) - critique du long-métrage 68 KILL de Trent Haaga (Etats-Unis)

Publié par lecinemadolivierh sur 17 Décembre 2017, 16:28pm

Catégories : #68 KILL, #Trent Haaga, #PIFFF 2017, #Paris International Fantastic Film Festival, #Festival, #Critique Film, #Molins de Rei, #Morbido, #SXSW, #FEFFS 2017, #MotelX 2017, #Matthew Gray Gubler, #Anna Lynne McCord, #Snowfort Pictures, #AMP International, #Alisha Boe, #Cheap Thrills

PIFFF 2017 (Compétition officielle) - critique du long-métrage 68 KILL de Trent Haaga (Etats-Unis)

PIFFF 2017 – critique du long-métrage 68 KILL de Trent Haaga (Etats-Unis) :

En compétition officielle

Année : 2017

Durée : 93 minutes

Genre : polar - survival

 

Synopsis : Employé dans une société de nettoyage de fosses septiques, Chip ne sait pas dire « non » aux femmes. Un défaut qui va lui coûter très cher lorsque sa petite amie envahissante lui propose de voler 68 000 dollars …

 

 

Par le coscénariste du film culte Cheap Thrills, Œil d’Or au PIFFF 2013 et de Citizen Toxic : The Toxic Avenger IV.

68 Kill est produit par David Lawson Jr., Bob Portal et Travis Stevens.

Sociétés de production : Snowfort Pictures et AMP International.

Distributeur France : Playtime.

Note IMDB : 6/10 sur 1 759 notes.

 

En Festivals :

68 Kill a remporté le prix du meilleur réalisateur au Boston Underground Film Festival 2017 (Etats-Unis), le prix des meilleurs effets spéciaux au Molins de Rei Horror Film Festival 2017  (Espagne), ainsi que le prix du public au SXSW Film Festival 2017 (Etats-Unis).

68 Kill a été en sélection au FEFFS 2017 (France), au MotelX 2017 (Portugal) ainsi qu'au Festival Morbido 2017 (Mexique).

 

 

Avis : Liza est une fille canon avec un joli petit cul et elle le sait. Son mec, Chip en est accroc. Il se fait mener par le bout du nez, tel un petit chiot. C’est son « toy boy ». Et quand Liza dit à Chip qu’elle va voir un gros lard avec une petite bite pour payer le loyer de leur appartement, il ne dit rien. C’est elle qui porte la culotte, ou plutôt le string ! Pendant que Chip (Shit ?) va vider une fosse septique, Liza, elle va vider une paire de couille. Chacun son job de merde ! Mais lorsqu’elle va rentrer à la maison et dire à Chip qu’elle sait où trouver 68 000 putains de dollars, c’est le commencement de la fin … Chip va être entrainé dans une spirale infernale où violence est reine !

 

Les deux acteurs Matthew Gray Gubler (Chip) et Anna Lynne McCord (Liza) sont excellents dans leurs rôles respectifs. Le premier est connu pour jouer dans la série Esprits Criminels, et dans le film il y a aura un petit clin d’œil assez marrant. Matthew Gray Gubler joue à merveille le gars qui tombe vite amoureux d’une fille sexy. Un mec qui réfléchit avec son sexe, plutôt qu’avec sa tête. Matthew et Anna avaient déjà joué dans un même film : Excision de Richard Bates Jr. Côté second rôle, heureusement qu’il y a le personnage de Violet, joliment interprété par Alisha Boe, qui montre (en autre) qu’une femme sexy n’est pas forcément fatale et vicieuse. Tandis que Monica, interprétée par Sheila Vand, enfonce le clou sur ces nanas à éviter ! Sans le rôle de Violet, on pourrait penser que le scénario est misogyne. Violet est là pour sauver la mise féminine dans le film. Et que de dire du frère de Liza, Dwayne (Sam Eidson), sinon que c’est un tcharbé de psychopathe. Le scénariste et réalisateur Trent Haaga nous montre une Amérique ravagée et dévastée, où chaque individu est prêt à tout pour quelques dollars de plus. 68 Kill est une satire sociale de l’Amérique. C’est sanglant, violent et corrosif à l’instar de l’excellent Cheap Thrills de E.L. Katz, où il était déjà question de limite vis-à-vis de quelques billets verts.

 

 

Note : 8,5/10. 68 Kill est une véritable boucherie ! Les quatre-vingt-treize minutes passent assez vite, malgré quelques redondances scénaristiques qui accentuent une certaine perversité des femmes. Il ne faut pas une demi-heure, mais un petit quart d’heure, pour Trent Haaga à accélérer le rythme de son film, qui ne perdra quasiment pas de son intensité jusqu’à la fin. Ne passez pas à côté de 68 Kill, il vaut le détour, surtout si vous avez aimé Cheap Thrills. C’est dans les mêmes veines.

Mad Olive

Liza et Chip

Liza et Chip

Violet

Violet

PIFFF 2017 (Compétition officielle) - critique du long-métrage 68 KILL de Trent Haaga (Etats-Unis)
Liza et Dwayne

Liza et Dwayne

La gothique Monica à qui il ne faut pas se frotter

La gothique Monica à qui il ne faut pas se frotter

Liza en chaleur

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