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Le blog du cinema d' Olivier H

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Blog spécialisé sur les Festivals Internationaux de Films Fantastiques comme Fantastic'Arts, FantasPorto, BIFFF, AIFFF, Mauvais Genre, Cannes, NIFFF, Fantasia, PiFan, Deauville, L'Etrange Festival, FEFFS, La Samain, Trieste, Razor Reel, Les Utopiales, PIFFF ...


L'ETRANGE FESTIVAL 2017 : MAYHEM de Joe Lynch (Etats-Unis)

Publié par lecinemadolivierh sur 16 Septembre 2017, 15:23pm

Catégories : #Etrange Festival, #Mayhem, #Joe Lynch, #Steven Yeun, #Samara Weaving, #Steven Brand, #Caroline Chikezie, #action

L'ETRANGE FESTIVAL 2017 : MAYHEM de Joe Lynch (Etats-Unis)

L'ETRANGE FESTIVAL 2017 : critique de MAYHEM de Joe Lynch (Etats-Unis) :

En compétition internationale

Année : 2017

Genre : action\horreur

Durée : 88 minutes

 

Synopsis : Un cabinet d’avocats est mis en quarantaine, empêchant toute sortie des employés … ainsi que des fraîchement licenciés, tel le jeune Derek (Steven Yeun). Tandis que certains collègues semblent pris d’une folie meurtrière, les militaires entourent le bâtiment …

 

 

Mayhem est le troisième long-métrage du réalisateur Joe Lynch (Everly avec Salma Hayek).

Mayhem est produit par Parisa Caviani, Mehrdad Elie, Lawrence Mattis, Matt Smith et Sean Sorensen.

Sociétés de production : Circle of Confusion et Royal Viking Entertainment.

Note IMDB : 7,4/10 sur 212 votes. Une bonne note dans l’ensemble.

En festivals :

Mayhem a remporté le prix du public au Chattanooga 2017 ainsi que le 3ème place du choix du public à Fantasia 2017.

 

 

Avis : Mayhem est un huis clos qui se déroule dans un immeuble. Le film part à une folle allure. Attachez votre ceinture, c’est parti. En quelques secondes, il nous est raconté l’arrivée et l’ascension professionnelle de Derek, un jeune avocat souriant devenu un chacal aux dents longues. Lorsqu’une certaine Mélanie lui demande son aide afin qu’elle puisse garder sa maison, il reste antipathique, froid comme de la glace. Jusqu’au jour où la Directrice des finances La Sirène  le prend pour un fusible face à une affaire délicate dont il n’a pas traité le dossier. Cela va le réveiller de son cauchemar ambulant …

 

Sous sa forme de film d’action dynamité se dissimule une satire de la société capitaliste où l’individualisme triomphe face au collectif. La première séquence de Mayhem est une belle démonstration de la métamorphose de Derek une fois entré dans la société. Il en arrive frais, dynamique, empathique … pour en ressortir individualiste, antipathique et usé par l’engrenage du toujours plus. Il n’hésite pas à écraser des personnes pour mieux gravir les échelons de la société. Celle-ci est montrée comme une machine de guerre qui détruit ses salariés en les pressant comme des citrons et une fois qu’il n’y a plus une goutte de jus à en tirer, elle les balances à la poubelle. Tel un virus qui vous pompe toute votre énergie (Mayhem est sous influence des films de Romero). Mayhem montre aux spectateurs les différents « étages » de la société, en partant des avocats véreux, puis au directeur des ressources humaines, à la directrice des finances, pour arriver au comité de direction (Toute l’entreprise y est décrite). Malgré la différence de pouvoirs qu’il y a entre ces classes sociales, chaque individu est imbu de sa personne et ne pense qu’à sa carrière.

 

Côté interprétation, l’acteur Steven Yeun (vu dans Okja, The Walking Dead et The Big Bang Theory) joue le rôle du jeune Derek. A ses côtés, Samara Weaving (Ash vs Evil Dead) campe la blonde atomique Mélanie Cross, Steven Brand interprète John Towers ‘The Boss’ et Caroline Chikezie (Everly du même réalisateur, Eragon) la Sirène.

L’excellente bande son est signée Steve Moore et la photographie, Steve Gainer.

 

Note : 7,5/10. Mayhem mise plus sur l’action que sur le développement de ses personnages, dont on n’éprouve aucune empathie. Le scénario est assez prévisible et en devient long. Dommage qu’il n’ait pas été un peu plus développé au détriment de quelques scènes d’actions qui en deviennent répétitives et longues. Le film a un rythme assez soutenu, et une mise en scène dynamique avec son cadre qui bouge tout le temps. L’hyperbole installée envers la société est le truc intéressant du film.

 

Olivier H.

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