SILHOUETTE short film / PROMO TEASER
SYNOPSIS Installés en campagne, Damien et Laura vivent une vie paisible. Lui, chercheur en agronomie, est promis a une brillante carrière. Elle, photographe reporter, prépare une future expositi...
Critique du court-métrage SILHOUETTE de Bertrand Cazor (France) :
Année : 2017
Genre : science-fiction\drame
Durée : 15 minutes
Synopsis : Suite à un violent accident Laura (Maud Forget), accompagnée de son mari Damien (Ivan Gonzalez), part en convalescence dans la maison familiale au cœur du Domaine Beaumont. Alors que Laura tente de se reconstruire, Damien et Alain Beaumont (Marc Duret) doivent faire face à un scandale éthique qui va exacerber les tensions qui les lient. Laura, isolée, enfermée dans cette maison au milieu des bois, aperçoit une silhouette rodant à l’extérieur de la maison …
Silhouette est produit par Franck Carle, Bertrand Cazor, Giles Daoust et Natacha Thomas.
Sociétés de production : La Terre Tourne, Shoot me if you can et Title Media.
Sociétés de production associée : Poison Communication et Point Moov.
Filmographie de Bertrand Cazor :
- Silhouette (CM)
- Je Suis Seul (CM)
- En Planque (CM)
Festivals :
Silhouette débute ses sélections en Festival avec le Pachuca Film Fest 2017 (Mexique) et le Festival du Film Merveilleux et Imaginaire 2017 (France).
Avis : Silhouette est un court-métrage français qui mélange les genres science-fiction et thriller, en passant par le drame. Le tout condensé en quinze minutes seulement ! Il n’y a pas de temps mort et le film va droit au but. Comment parler de ce sujet complexe que traite le film en si peu de temps ? C’est un exercice de style assez réussi. Le réalisateur Bertrand Cazor maîtrise la mise en scène qui est assez fluide. La photographie de Vincent Veillard-Baron (Horsehead de Romain Basset, Hostile de Mathieu Turi) est esthétiquement belle avec des nuances de lumières aussi bien à l’intérieur de la demeure qu’à l’extérieur.
Côté distribution, coup de cœur pour l’actrice Maud Forget (Frontières de Xavier Gens) qui est tout simplement impressionnante dans le rôle de Laura, une jeune femme ayant perdu la mémoire à la suite d’un accident de la route. Maud réussi à faire passer les sentiments au travers des expressions de son visage et plus précisément au travers de ses deux jolies prunelles. Les yeux de Maud remplacent assez facilement la parole. Son interprétation mérite un prix en festival. A ses côtés, Ivan Gonzalez (The Divide de Xavier Gens / Open Window de Nacho Vigalondo) interprète Damien, le mari de Laura qui était dans la voiture lors de l’accident. Et un acteur assez connu, Marc Duret (Le Grand Bleu et Nikita de Luc Besson / Doberman de Jan Kounen / La Haine de Mathieu Kassovitz) dans le rôle d’Alain Beaumont, le père de Laura.
Quelques bémols au sujet de l’intrigue qui est partiellement dévoilée par un média que l’on entend dès le générique du début, ainsi que la courte durée du film, dont le sujet aurait peut-être mérité d’être un peu plus dévoilé. Mais le tout reste de bonne qualité et au moins, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Je ne citerai pas des références de films que l’on peut avoir en tête en regardant Silhouette, afin de ne pas spolier l’histoire et de garder le suspens.
Note : 7,5/10. Silhouette est un bon film de science-fiction d’anticipation comme on en voit peut en France. Même s’il n’est pas vraiment original, son sujet est intéressant et d’actualité posant des questions d’éthique.
Remerciement : Natacha Thomas.
Olivier H.