Critique et lien du court-métrage MANOMAN de Simon Cartwright (Royaume-Uni) :
Date de diffusion en France : 20 mai 2015
Genre : animation
Durée : 10 minutes
Synopsis : Quand Glen se rend à son cours de cri primal, il libère quelque chose de profondément enfoui qui ne connait pas de limite.
Manoman est le second court métrage d’animation du réalisateur anglais Simon Cartwright, qui a déjà co-réalisé en 2010, le court métrage en stop motion, The Astronomer’s Sun.
Manoman est produit par Kamilla Hodol et l’école du National Film and Television School (NFTS).
Note IMDB : 7,5/10 sur 76 votes. Une très bonne note.
En Festivals (liste non exhaustive) :
Récompenses :
Grand prix du meilleur court-métrage au Puchon International Fantastic Film Festival 2016 (Corée du Sud), prix du meilleur court-métrage d’animation au San francisco International Film Festival 2016 (Etats-Unis), prix Metrange Format Court au Festival Court Metrange 2016 (France).
Le court a également été projeté au Festival de Telluride (Etats-Unis), à Meme pas Peur (Ile de la Reunion), à L’Etrange Festival (France), à Portland (Etats-Unis), à Leeds (Royaume-Uni), à Cannes Cinéfondation (France), au BAFTA (Angleterre) … Le court-métrage a plus de cent sélections en festival à son actif.
Mon avis : Manoman est un impressionnant projet d’étude très bien maitrisé techniquement, même s’il a ses petits défauts, il n’en reste pas moins un très bon court métrage d’animation divertissant. La perfection apportée aux mouvements des marionnettes fait que le spectateur voit ces marionnettes comme de véritables êtres humains. Il se dégage une certaine empathie envers la marionnette de Glen, le personnage principal du film. Le spectateur va assister à la métamorphose de Glen qui va passer du sentiment de timidité au sentiment agressif, au détour d’un passage dans des toilettes. Manoman est un court métrage assez trash, cocasse, ne manquant pas d’humour … noir ! Le film est assez bien rythmé et les dix minutes passent assez vite. Le twist final est à se pisser dessus ! On peut y voir dans le film, une influence des Monty Python pour son humour noir. Simon Cartwright est un réalisateur d’animation à suivre de près …
Ma note : 8,5/10. Manoman est un pur délire à savourer sans modération. Faîtes attention au monstre qui sommeille en vous au risque de vous y perdre !
Olivier H.