Critique de WE ARE THE FLESH (Tenemos la carne) de Emiliano Rocha Minter (Mexique) :
Vu à L’Etrange Festival 2016 en hors compétition.
Année : 2016
Genre : expérimental post-apocalyptique
Synopsis : Lucio et sa sœur Fauna déambulent dans un Mexique en ruine à la recherche de provisions. Dans un bâtiment abandonné et dévasté, ils rencontrent un homme (Noé Hernandez)qui va les entraîner dans un torrent de perversités, de violence et de folie. ...
We Are the Flesh est le premier long-métrage du réalisateur Emiliano Rocha Minter (Dentro). Le film est soutenu par des réalisateurs mexicains comme Alejandro Gonzalez Inarritu (The Revenant, Babel), Alfonso Cuaron (Gravity) et Carlos Reygadas ainsi que Yann Gonzalez. Autant dire, la crème de la crème …. Mexicaine !
We Are the Flesh est produit par Julio Chavezmontes, Moisés Cosio, Emiliano Rocha Minter, Yann Gonzalez, Sebastian Hofmann, Natalia Lopez et Carlos Reygadas.
es sociétés de production sont Piano, Detalle Films et Sedna Films.
Note IMDB : 5,7/10 sur 149 votes. Une note très moyenne.
En festival :
We Are the Flesh a été présenté au festival de Rotterdam, au Motel'X (Portugal) ainsi qu’à L’Etrange Festival (France)
Mon avis : que dire de ce film ? Il est bizarre, barré, un peu trop cul cul, bite et je m’en balance, à mon goût. Pourtant je m’étais préparé à voir un film expérimental, le genre qui laisse le spectateur perplexe recoller les images du film pour s’en faire une histoire propre à lui. Ce n’est pas un exercice facile et je n’ai pas réussi à construire une histoire intéressante autour de ces trois personnages. Je suis donc passé à côté du film qui m’a paru énormément long et me laisse encore perplexe sur ce que j’aurai dû ressentir. Okay, l’acteur Noé Hernandez qui interprète le rôle du gourou est excellent avec son sourire de détraqué. Le genre de personnage que l’on ne souhaiterait pas croiser en pleine nuit. We Are the Flesh (« Nous sommes la chair » en français) est ambigu, surréaliste, expérimental. Il y a trop de scènes de sexe gratuit en gros plans. De la fellation, en passant par la branlette qui se termine en éjaculation en direction du spectateur, c’est osé et choquant. Que cherche à démontrer le réalisateur avec cette histoire sordide et perverse sur fond de post-apocalyptique ? Que représente cette grotte ? Un utérus ? Le passage du néant à la vie ? Pour ma part, il a réussi à m’ennuyer grave. Un film qui n’a ni queue, ni tête. Ou plutôt si justement trop de queues, sans tête ! Il est bien là le problème. We Are the Flesh pourrait se ranger au côté de Enter the Void de Gaspar Noé, dans le genre délire psychotique sur fond de réincarnation. Ce n’est pas ma tasse de thé.
Ma note : 1/10. We Are les Fesses ? Oui, elles sont bien présentes. Mais où est donc passé le scénario ? Il est certain que je suis passé à côté du film. Ce film est trop barré pour moi ! Qui n’en veut ?
Olivier H.
We are the Flesh (México, 2016), Emiliano Rocha Minter
MOTELX 2016 6-11 SET Ficha Técnica | Credits Realização | Director: Emiliano Rocha Minter Argumento | Script: Emiliano Rocha Minter Produção | Producer: Moises Cosío, Julio Chavezmontes, Emil...