Critique et lien du court-métrage CHRYSALIDE de Nicolas Vasseur (France) :
Année : 27 juin 2012
Durée : 15 minutes
Genre : drame
Synopsis : Estelle (Kaya Blocksage) et Lucas (Vladimir Perrin) gagnent un week-end en maison d'hôte en province. Une fois sur place, ils se heurtent à la froideur de leur hôte Béatrice (Delphine Sérina), qui semble perdre son calme en apprenant l'avortement récent auquel a eu recours la jeune fille.
Chrysalide est le second court-métrage du réalisateur Nicolas Vasseur (Frontière). C’est également la deuxième collaboration de l’actrice Kaya Blocksage (Virtual Revolution de Guy-Roger Duvert).
La société de production est 3IS (Institut International Image et Son) dans le cadre du projet de fin d’étude. Le budget est estimé à 5 000 euros.
Note IMDB : nc
Mon avis : Une fois encore, l’Institut International Image et Son (Jiminy de Arthur Môlard) donne lieu à un court-métrage d’une bonne qualité. Chrysalide donne dans le genre dramatique, limite malsain, avec ses personnages dérangés qui sont Béatrice, magnifique interprétation de Delphine Sérina (Tanguy) et de Guy interprété par Ludovic Berthillot (A L’Intérieur, Banlieue 13). Ces deux personnages détraqués ne sont pas sans rappeler ceux que l’on retrouve dans les films du réalisateur Belge Fabrice Du Welz (Calvaire et le plus récent Alléluia). Delphine Sérina est magnifique, fragile, troublante et sans pitié. Ludovic Berthillot endossant sur ses épaules de costaud, le rôle de celui qui fait le sale boulot, dominé par sa femme. Sa prestation crève l’écran. Le film parle d'avortement et de femme stérile. Le film monte en tension avec un début un peu mou, pour terminer dans le drame à la limite de l’horreur. Les quinze minutes du film passent finalement assez vite avec un bon rythme. Le final est très bien interprété par les acteurs, dont Kaya Blocksage (Catacombes) et la musique de Maxime Bernot qui l’accompagne est virtuose. Douce fragile, délicate. Les images du Directeur de Photographie, Louis Mas sont belles.
Ma note : 7,5/10. Chrysalide, joli titre qui va bien avec l’histoire, est un bon court-métrage de fin d'étude à voir, même si son histoire n’est pas vraiment originale. Il faut voir le film pour l’interprétation des acteurs qui est assez juste, ainsi que le montage au fil du couteau. Ajoutez à cela les notes au piano de Maxime Bernot, et vous vous laissez envoutez par le fil de l’histoire. Olivier H.
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