BIFFF 2015 : critique de THE BLUE ELEPHANT de Marwan Hamed (Egypte)

Critique de THE BLUE ELEPHANT de Marwan Hamed (Egypte) :

(Date de sortie : 28 juin 2014)

Vu au BIFFF 2015 – Compétition Internatioanle

Genre : drame horrifique

Sujet : après cinq années de congés sympathique, le docteur Yehia (Karim Abdel Aziz), psychiatre lorsqu’il n’est pas saoul, revient à l’hôpital où il est sensé taffer un peu pour payer beaucoup d’impôts. La chef de l’hôpital va lui trouver une place bien au chaud dans l’aile est n° 8, où s’y trouve tous les déséquilibrés mentaux qui ont commis des actes odieux, comme regarder The Voice sur TF1. Le docteur Yehia va retrouver une vieille connaissance qui est hébergée dans l’aile est n° 8, Sherif (Khaled El Sawy), emprisonné pour le meurtre de sa femme. Celle-ci ayant laissé des traces de sang sur le mur indiquant que Sherif l’a tué. Lobna (Nelly Karim), la sœur de Sherif prend contact avec Yehia, son ex petit ami, afin d’avoir des nouvelles de son frère (ou bien reprendre des heures de vols avec le commandant Yehia ?) …

Par le réalisateur de L’Immeuble Yacoubian.

Le gros défaut de cet excellent film Egyptien est sa durée de 2heures 35 ! C’est dommage, car avec une heure de moins, The Blue Elephant aurait pu être un véritable chef d’œuvre cinématographique.

The Blue Elephant est produit par Kamel Abu-Ali et les sociétés de production Al Shorouk for Media Productionss&Albatros Film Production Company. Le budget du film est estimé à 3,5 millions de dollars.

Le film est distribué par Lighthouse Film.

The Blue Elephant a remporté trois prestigieux Prix au Festival International du Film 2014 de Marrakech : Etoile d’Or (Grand Prix), Prix du Jury et Prix de la Mise en Scène.

Note IMDB : 8,5/10 sur 15 493 votes des internautes. Une très bonne note !

Ma note : 8/10. The Blue Elephant est un très bon film doté d’une magnifique photographie poisseuse qui est sans rappeler celle du magnifique Ugly d’Anurag Kashyap (Meilleur note 2014 du blog et vu au BIFFF 2014). J’adore l’acteur Khaled El Sawy qui a une carrure impressionnante avec un physique hors norme. Impossible de le croiser dans une rue sombre sans se faire pipi dessus ! L’interprétation du rôle, tout en retenue, avec peu de dialogue, est essentiellement physique et qui d’autre que Khaled El Sawy aurait pu jouer ce rôle d’un personnage atteint d’une schizophrénie démoniaque ? Je ne mettrais pas un certain Michael Scofield (Prison Break) dans la même cellule que Sherif. Je sais lequel de ces deux tatoués en ressortirait vivant ! Sherif fait moi peur …

Olivier H.